Réflexions sur l'éthique et la corruption

Publié le 17/11/2012 à 00:00

Réflexions sur l'éthique et la corruption

Publié le 17/11/2012 à 00:00

L'actualité démontre toute la pertinence des travaux de Magaly Brodeur, qui se spécialise dans l'éthique publique, gouvernementale et des affaires. «C'est là qu'on constate l'importance d'instaurer des mesures pour prévenir la corruption, les comportements déviants et les conflits d'intérêts», soutient celle qui est inscrite au doctorat en Sciences humaines appliquées à l'Université de Montréal.

Rien de nouveau, toutefois, dans les magouilles révélées à la commission Charbonneau. La corruption fleurit depuis longtemps à Montréal, constate l'auteure de Vice et corruption à Montréal : 1892-1970, ouvrage issu de son mémoire de maîtrise en histoire.

Selon elle, une partie du problème repose sur le fait qu'on adopte une attitude défensive en réagissant aux scandales au lieu de tenter de les éviter. «Une fois la poussière retombée, on relègue les questions d'éthique au placard, alors que ça devrait être une préoccupation constante.»

Sa thèse de doctorat, qu'elle déposera l'été prochain, porte sur la gestion et la régulation des activités controversées en prenant comme exemple les jeux de hasard et d'argent au Québec. «Mes conclusions intéresseront sans doute toutes les entreprises dont les produits comportent des risques pour la santé», croit la jeune femme qui tient à ce que ses travaux aient des impacts concrets sur la population et les entreprises.

À la une

Bourse: Wall Street ouvre en ordre dispersé après un record

Mis à jour il y a 23 minutes | lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne

REVUE DES MARCHÉS.

L’Iran en deuil après la mort du président Raïssi dans un accident d’hélicoptère

08:15 | AFP

Le décès de M. Raïssi à 63 ans ouvre une période d’incertitude politique en Iran.

Le ras-le-bol fiscal des Québécois

EXPERT INVITÉ. À force de tenter de tout faire, l’État québécois en est venu à faire un peu de tout.