Les FPI des détaillants, pas pour tous

Publié le 18/05/2013 à 00:00

Les FPI des détaillants, pas pour tous

Publié le 18/05/2013 à 00:00

Le détaillant Canadian Tire (Tor., CTC.A, 84.94 $) imite l'épicier Loblaw (Tor., L, 46,42 $) et envoie en Bourse son parc immobilier de 3,5 milliards de dollars.

Si la mise en valeur d'actifs camouflés a fait bondir l'action de ces deux détaillants, en sera-t-il ainsi pour ces nouveaux fonds de placement immobilier (FPI) à capital fermé ?

«Pour un investisseur de notre taille, ces deux FPI ne sont pas intéressants. Avec un seul locataire, ils ne sont pas diversifiés. Ils auront aussi trop peu de parts en circulation libre, puisque Loblaw et Canadian Tire resteront actionnaires majoritaires», note Steve Belisle, gestionnaire de portefeuille chez Investissements Standard Life.

En revanche, les investisseurs institutionnels qui souhaitent une solution de rechange aux maigres rendements qu'offrent les obligations gouvernementales et de sociétés seront tentés d'y investir.

M. Belisle imagine très bien les investisseurs, qui détiennent déjà des obligations de 10 ans de ces deux sociétés et versent des intérêts actuels de 3,5 %, se tourner vers leur FPI pour obtenir un rendement d'environ 6 %. C'est un bon moyen de se protéger de l'inflation, dit M. Belisle.

L'évaluation des FPI atteint presque le record de 2007. L'indice des fonds propriétaires de centres commerciaux s'échange en effet à un multiple de 19,3 les fonds générés par leurs immeubles. Par contre, l'écart de rendement en faveur des FPI est encore énorme par rapport aux faibles taux, ajoute M. Belisle.

«Le phénomène des FPI tient surtout aux faibles taux qui, par ricochet, surévaluent les biens immobiliers de Loblaw. Tout cela me rappelle la fièvre des fiducies de revenu», indique Alain Chung, vice-président exécutif de Claret.

Les fonds de placement immobilier procurent en moyenne un rendement de 4 % supérieur à celui des obligations canadiennes de 10 ans et de 2 % de plus que les obligations de sociétés.

À la une

Risques psychosociaux: avez-vous demandé l'avis de vos employés?

Mis à jour il y a 33 minutes | Catherine Charron

RHÉVEIL-MATIN. Vous devrez bientôt connaitre les risques psychosociaux qui affligent vos employés et les prévenir.

WestJet et ses chefs techniciens ont conclu une entente de principe

Il y a 27 minutes | La Presse Canadienne

WestJet avait publié samedi un préavis de lock-out de 72 heures, qui aurait pu entrer en vigueur dès mardi.

Des groupes demandent une réforme de l'organisme de surveillance des entreprises

Il y a 17 minutes | La Presse Canadienne

Ils demandent la modification des pouvoirs de l'organisme qui surveille les sociétés canadiennes opérant à l'étranger.