CHALETS À VENDRE

Publié le 13/06/2009 à 00:00

CHALETS À VENDRE

Publié le 13/06/2009 à 00:00

L'occasion se présente enfin de réaliser occasionseprésenteenfinderéaliser votre vieux rêve d'acheter à prix abordable un chalet niché sur le bord de l'eau.

Pour la première fois depuis plusieurs années, les vendeurs de résidence secondaire n'ont plus le gros bout du bâton sur les acheteurs. Avec le ralentissement économique, la chute de la Bourse et le resserrement du crédit, le marché du chalet est revenu à une situation d'équilibre entre vendeurs et acheteurs, même dans le créneau fort prisé des bords de lac, affirment les experts.

« Le marché s'est essoufflé, souligne Alain Laplante, président de la Chambre immobilière de l'Estrie. On parle d'un marché en équilibre, sur le point d'être un marché favorable aux acheteurs. » Les prix se stabilisent

Règle générale, les prix ne baissent pas encore mais, au moins, ils ont cessé d'augmenter, comme ils le faisaient les années antérieures.

Est-ce que les prix pourraient diminuer d'ici un ou deux ans ? Cela dépendra de l'ampleur de la récession; aucun expert n'ose se prononcer delarécession;aucunexpertn'oseseprononcer à ce moment-ci.

M. Laplante constate que le nombre des propriétés à vendre augmente en Estrie et que les délais de vente s'allongent, à des niveaux plus conformes à la moyenne historique. Il n'observe toutefois pas encore de baisse de prix des propriétés.

L'acheteur peut maintenant prendre son temps pour trouver la propriété de ses rêves, contrairement à la situation qui avait cours ces dernières années. « Il peut négocier davantage », dit Peter Reindler, courtier de Royal LePage Action, qui a des bureaux dans les Cantons-de-l'Est.

Les transactions ont été rares entre novembre et février, reconnaît-il, mais l'activité a repris depuis, grâce à la faiblesse des taux d'intérêt.

Selon la firme Royal LePage, qui publie chaque année un rapport sur le marché des chalets, le prix des propriétés de villégiature sont stables depuis 2004 sur le bord des plus beaux lacs des Cantons-de-l'Est.

En 2008, il fallait débourser entre 400 000 et 500 000 $ pour acheter une propriété quatre saisons de trois chambres, avec un terrain donnant sur 100 pieds de rive. Le rapport 2009 de Royal LePage est attendu sous peu.

Les bonnes valeurs Les bonnes valeurs trouvent preneur

Cela dit, le marché des résidences secondaires est loin d'être au point mort. Il existe toujours une forte demande pour les propriétés riveraines offertes à un prix raisonnable.

Par exemple, Céline Boisvert a vendu son chalet sur le bord de la rivière Petite-Nation à Ripon, en Outaouais, en seulement trois semaines ce printemps. Pour moins de 175 000 $, l'acheteur a mis la main sur une résidence quatre saisons érigée en 2006 sur un terrain de 10 000 pied carrés. La génération X vient gonfler

le rang des acheteurs On assiste au même phénomène dans les Laurentides, dit André Charbonneau, évaluateur agréé, de la région de Mont-Tremblant.

L'activité reste vigoureuse dans le secteur au nord de Tremblant. « Beaucoup de jeunes qui voulaient acheter une résidence secondaire depuis deux ou trois ans ne l'ont pas fait parce que les prix étaient trop élevés. Aujourd'hui, les prix sont plus négociables », dit Rose Girard, présidente de la Chambre immobilière des Laurentides.

L'arrivée des jeunes de la génération X, nés entre 1965 et 1980, a été soulignée dans le récent rapport Re/Max sur l'état du marché de la propriété secondaire au Canada.

Ils sont venus rejoindre les baby-boomers qui animent le marché depuis quelques années. « La tendance démographique milite en faveur d'un engouement pour la propriété de villégiature », note Hélène Bégin, économiste chez Desjardins.

Des occasions à Tremblant

André Charbonneau souligne que les prix se maintiennent pour les propriétés riveraines des plus beaux lacs des Laurentides, et ceux des résidences les plus attrayantes peuvent même continuer de s'apprécier légèrement.

M. Charbonneau donne l'exemple d'un chalet de 900 pieds carrés situé sur le chemin du Lac-Duhamel, à Mont Tremblant, vendu au prix de 269 000 $ en janvier dernier. La propriété riveraine s'est appréciée de 7,5 % en 18 mois.

Les chasseurs d'aubaine doivent se rabattre sur d'autres produits. Par exemple, les propriétés en forêt, sans attraits particuliers pour la villégiature, seraient difficiles à vendre, selon l'évaluateur.

Chez Intrawest, les propriétaires de copropriété ont connu des jours plus heureux. « Au bas des pentes de ski, le marché est difficile pour les condos », constate Rose Girard, de la Chambre immobilière des Laurentides.

Pour certaines résidences hôtelières indépendantes, la baisse de prix atteint 5 % par rapport à l'an passé, signale M. Charbonneau. Les immeubles affiliés à une bannière, comme Marriott, s'en tirent mieux.

Un appartement de 1 039 pieds carrés au Marriott s'est vendu 375 000 $ en mai dernier, soit seulement 5 000 $ de plus que le prix payé par son précédent propriétaire en 2003.

Autour de Tremblant, à moins d'une heure de la montagne, le marché reste actif pour les propriétés de 100 000 à 450 000 $.

Les Américains sont partis

Que ce soit à Tremblant ou en Estrie, de nombreux Américains ont vendu leur résidence secondaire. Le krach immobilier au sud de la frontière et la dépréciation du billet vert les ont chassés du Canada.

Le phénomène contribue au relâchement observé dans le marché des résidences secondaires au pays, selon le rapport de Re/Max Ontario-Atlantique Canada.

À vous d'en profiter.

andre.dubuc@transcontinental.ca

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