Adieu Atari !

Publié le 21/01/2013 à 15:30, mis à jour le 17/10/2013 à 10:09

Adieu Atari !

Publié le 21/01/2013 à 15:30, mis à jour le 17/10/2013 à 10:09

Par AFP

Atari, pionnier du jeu vidéo et inventeur du mythique Pong, a dû se résoudre à jeter l'éponge lundi, après avoir été lâché par son premier actionnaire et prêteur BlueBay, en dépit d'une restructuration drastique menée laborieusement depuis quelques années.

Devancée de quelques heures à peine par ses filiales américaines, la maison mère française Atari SA (anciennement Infogrames SA) a annoncé en début de soirée son dépôt de bilan.

Elle a indiqué avoir été "informée par son actionnaire de référence et principal créancier" BlueBay (29% du capital et des droits de vote) qu'"aucune solution n'a été trouvée à date" pour la cession de sa participation dans Atari, et qu'il "ne peut plus continuer à la soutenir".

La ligne de crédit consentie par BlueBay -qui représente une créance de 21 millions d'euros- arrivant à maturité le 31 mars 2013 dans des "conditions de marché défavorables", la maison mère française et ses filiales américaines (Atari Inc., Atari Interactive Inc., Humongous Inc. et California US Holdings) ont demandé à bénéficier des protections ouvertes par le chapitre 11 de la loi américaine sur les faillites et le Livre VI (Des difficultés des Entreprises) en France.

Aux Etats-Unis, le dépôt de bilan a été effectué auprès du tribunal de commerce du district sud de New York, et en France auprès du Tribunal de Commerce de Paris.

Les filiales américaines cherchent par cette procédure à "s'émanciper du fardeau financier structurel de leur holding française" et à se procurer des fonds pour leur croissance future, essentiellement dans le domaine des jeux numériques mobiles.

Dans les 90 à 120 jours qui viennent, elles espèrent avoir cédé la totalité ou la quasi-totalité de leurs actifs, qui comprennent des marques connues, comme Pong, le premier jeu vidéo jamais commercialisé.

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