Pour dénicher un emploi au-delà de 50 ans, il faut parfois ouvrir ses horizons. Quand Bobby Bélair a perdu son boulot chez Nortel Networks, en 2001, il n’avait pas du tout l’intention de prendre une retraite anticipée. À l’âge de 53 ans, il a donc dû se redéfinir pour trouver un nouvel emploi.
« Aujourd’hui, mon travail est très valorisant. J’ai réellement l’impression d’aider les gens », raconte le représentant pour les campagnes de levées de fonds chez Centraide.
Selon les études, trouver un boulot est une fois et demie plus long pour les travailleurs plus âgés. Une réalité pour Bobby Bélair, qui avait pourtant un CV bien garni. Avec 35 ans d’expérience comme gestionnaire, il cherchait avant tout un poste en continuité avec sa carrière. Cependant, il s’est vite rendu compte que l’âge était une barrière et il a dû changer son fusil d’épaule.
« À 54 ans, les gens prennent leur retraite, ou presque. C’est difficile de trouver sa place. Il faut se montrer ouvert à toutes les possibilités », dit-il.
Ouvrir de nouvelles portes
C’est en s’impliquant dans des conseils d’administration que M. Bélair découvre le monde des organismes sans but lucratif. « J’étais curieux de voir comment cela fonctionnait et de rencontrer des gens ayant une expérience différente de la mienne », se souvient-il. Une bonne façon de se maintenir occupé et d’élargir son réseau de contacts.