Du vélo au boulot chez Garneau


Édition du 08 Février 2014

Du vélo au boulot chez Garneau


Édition du 08 Février 2014

«J'ai toujours eu un intérêt pour l'entreprise et, en grandissant, j'ai vu l'ampleur de ce que mon père faisait. C'est une motivation de voir mon père qui a bâti une entreprise aussi admirée.» - William Garneau. Photo: Jérôme Lavallée

Lorsqu'il a pris la décision de mettre fin à sa carrière de cycliste en 2008, après avoir été membre de l'équipe canadienne junior de cyclisme, William Garneau, 23 ans, a coupé court aux rêves de son père Louis.

«Ma carrière de vélo et celle de mon frère [Édouard, 21 ans] étaient le prolongement de la sienne, mais il a réalisé qu'il fallait arrêter pour cheminer vers le monde professionnel», se souvient William, chef de produits de la division nutrition de Garneau.

Après s'être entraîné pendant 10 ans toutes les fins de semaine et beaucoup de soirs, le fils a décidé que ses rêves différaient de ceux de son père. Comme ce dernier lui avait montré à être fonceur et à atteindre ses buts, il a pu affirmer ses désirs.

«Mes études allaient m'amener plus loin que le cyclisme», conclut celui qui a depuis reçu son diplôme universitaire en administration des affaires du Saint Michael's College, au Vermont.

Pendant ses études, William Garneau a fait quelques stages d'été au marketing, à la production et à la réception des marchandises. En 2012, il est devenu responsable de la division nutrition, alors que Garneau lançait la barre énergisante LG1, avec Biscuits Leclerc. Il a le mandat de la faire grandir au Canada et aux États-Unis. Cette année, il doit lancer des boissons de récupération et de performance. «J'ai toujours eu un intérêt pour l'entreprise et, en grandissant, j'ai vu l'ampleur de ce que mon père faisait. C'est une motivation de voir mon père qui a bâti une entreprise aussi admirée.»

L'an dernier, l'entreprise de Saint-Augustin-de-Desmaures a offert à William d'ajouter à ses responsabilités celle de planificateur de l'atelier d'assemblage et de peinture des vélos. Il a sauté sur l'occasion.

«Je veux apprendre plus, dit-il. On m'a demandé si la charge de travail allait être correcte pour moi. Mais plus j'en ai, mieux je performe ! J'ai besoin de défis quotidiens. Ce poste en est rempli, ça me met du stress et j'aime ça !»

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