10 choses à savoir mardi

Publié le 31/01/2017 à 08:36

10 choses à savoir mardi

Publié le 31/01/2017 à 08:36

Par Yannick Clérouin, Alain McKenna et Julien Abadie

Point 1: Voici la méthode (un peu) secrète qui se cache derrière tous les noms bizarres d'IKEA.

Bon mardi! Voici 10 informations qui méritent votre attention en ce mardi 31 janvier.

1-Comment Ikea nomme ses produits: voici la méthode (un peu) secrète qui se cache derrière tous ces noms bizarres. Qui ne s'est jamais demandé où diable IKEA allait chercher les noms de ses produits? Le 25 janvier dernier, rapporte Quartz, un designer de la marque, Jon Karlsson, a levé le voile sur ce petit mystère. Et n'allez pas croire qu'il s'agit de mots inventés de toutes pièces! En fait, chaque nom de produit correspond tout simplement à un mot suédois. Les étagères à livres reçoivent ainsi des noms de métier ou de garçons: par exemple, Expedit signifie libraire et Billy renvoie au nom de l'employé Billy Likjedhal. Les tapis? Des noms de villes danoises (Ådum, Stockholm, Silkeborg). Les meubles et accessoires d'extérieur? Ils sont tous nommés d'après des îles suédoises (Äpplarö et Västerön par exemple). La literie? Cherchez du côté des noms de fleurs et de plantes (Häxört est par exemple une herbe de la famille des primevères). Pour simplifier la gestion des stocks, le choix a été fait de ne pas changer ces noms d'un pays à un autre. Et ce qui n'était qu'une facilité administrative est finalement devenue une marque de fabrique. Pour l'anecdote, le mot IKEA lui-même ne doit rien au hasard: c'est en réalité un acronyme formé des noms du fondateur (Ingvar Kamprad), de sa ferme (Elmtaryd) et du village où il a grandi (Agunnaryd). C'est ce même fondateur, parce qu'il était dislexique et qu'il peinait à se souvenir des codes produits, qui a imposé la méthode qui nous vaut les appellations qu'on connait aujourd'hui. Pour les plus curieux, un dictionnaire a même été créé pour s'y retrouver dans cette jungle de trémas et autres "å".

2-Le voyage le plus cher du monde coûte la modique somme de...13,9M$US. Vous êtes peut-être encore à quelques années d’y parvenir, mais sachez qu’il existe un voyage qui vous permettra de célébrer vos succès financiers avec classe. Baptisé Passport to 50, le voyage dont le départ est prévu en août prochain permettra de visiter 20 villes du monde en 20 jours et vous fera parcourir quelque 50000 kilomètres à bord d’un Boeing 767 privé, explique le site Travelweek. Au cours des vols, les participants auront droit à des cessions de yoga, à des défilés de mode ou encore à la visite d’un maître sommelier. DreamMaker, l’agence derrière ce «voyage expérientiel», a même prévu une consultation avec un hypnothérapeute afin d’offrir aux passagers un programme intégrant technologies du sommeil et hypnose. DreamMaker s'est aussi associée à World of Diamonds Group afin de créer un mélangeur à cocktail serti de diamants et de pièces précieuses valant 20640$US. Quelque 50 mélangeurs conçus avec de l'or 18 carats et 20 diamants blancs seront ainsi offerts aux voyageurs. En fait, seulement 12% du temps sera passé dans les airs, le reste étant consacré à des visites sur la terre ferme. Vous l’aurez deviné, ce voyage s’adresse aux riches, voire aux milliardaires. Bonne nouvelle, les organisateurs ont prévu redistribuer une partie des bénéfices à des oeuvres de charité aidant par exemple les enfants qui n’ont pas accès à de l’eau potable.

3-Ce coach étoile de la NBA a compris la clé du succès en affaires. Gregg Popovich est considéré par l’élite du basketball comme un des meilleurs, sinon le meilleur entraîneur de tous les temps dans la ligue nationale de basketball (NBA). À la tête des Spurs de San Antonio, son commentaire à propos de l’acquisition du joueur vedette Kevin Durant par ses rivaux, les coriaces Golden State Warriors, est une leçon non seulement en gestion sportive, mais en gestion tout court. «Quelle équipe ne voudrait pas embaucher le meilleur groupe d’individus possible? Nous sommes en concurrence et il faut savoir reconnaître ses adversaires. Vous faites de votre mieux, vous tentez de cibler les faiblesses de votre adversaire et vous en profitez. Vous essayez de trouver leurs forces et de les amoindrir. C’est comme ça que ça marche», a-t-il expliqué à CBS Sports. Avantage compétitif, besoin non comblé dans le marché, concurrence féroce… Cela ne vous rappelle-t-il pas vos cours de gestion?

4-Envie d’un «double macchiato renversé moitié déca, pas trop plein, avec un peu de crème fouettée dans un grand gobelet»? Dites-le à Siri ou Alexa… puis passez au Starbucks le plus près. La multinationale du café a officialisé l’intégration de la commande vocale de ses produits à Siri sur iOS et à Alexa, sur les produits Amazon. Le double macchiato cité ci-haut est l’exemple donné par la direction de Starbucks lors d’une téléconférence en décembre dernier, afin de démontrer l’efficacité de ce système pour commander un café. Ça a marché du premier coup. Les caféinomanes n’auront donc plus besoin de répéter leur commande (ni même leur prénom…) au barista devant eux. Starbucks n’est pas étrangère aux nouvelles technologies. C’est un des premiers commerçants à avoir adopté le paiement mobile, il y a des années de cela. Et l’entreprise américaine voit dans la commande vocale la prochaine étape du commerce, en ligne, mobile et en personne. «L’idée est de garder ce lien personnel entre le barista et le client, mais dans notre écosystème numérique», explique Gerri Martin-Flickinger, directrice de la technologie pour Starbucks.



5-Qu’est-ce qui empêche le plus les PDG de dormir? Ce ne sont pas des cauchemars alimentés par les décisions de Donald Trump, car le sondage réalisé auprès de 555 présidents et chefs de direction de la planète par le Conference Board a été réalisé avant l’entrée en scène de l’imprévisible président. Non, c’est plutôt la crainte d’une récession mondiale qui arrive en tête de liste de ce qui préoccupe le plus les PDG, selon Fortune. La période d’expansion actuelle, qui est âgée de 90 mois, est la plus longue de l’histoire et tout dirigeant sait que toute bonne chose a une fin. Le deuxième facteur qui cause le plus de soucis aux PDG est l’évolution rapide des technologies. Les dirigeants semblent toutefois penser que les conséquences des changements technologiques sont surévaluées à court terme, car seulement le tiers d’entre eux croient que l’incapacité de s’adapter à la transformation numérique va nuire à leur compétitivité au cours des deux prochaines années. À long terme toutefois, c’est une autre histoire, car sur 10 ans, deux PDG sur trois croient que l’incapacité à embrasser les changements technologiques affaiblira leur compétitivité. Le troisième élément qui nourrit les craintes des dirigeants? Les menaces liées à la sécurité des données. Soulignons enfin que la faculté d’attirer des employés talentueux préoccupe bon nombre de dirigeants, tout comme le terrorisme aux États-Unis et en Europe.

6-Les Bourses américaines sont en voie d'amorcer la séance en baisse pour un deuxième jour de suite. La Réserve fédérale entame sa première réunion de politique monétaire de l'année et la crise entourant le décret anti-immigration de Donald Trump s’aggrave. Peu avant l'ouverture, les indices S&P 500, Dow Jones et Nasdaq reculaient de respectivement 0,13%, 0,14% et 0,16%. Le baril de pétrole Brent s’apprécie de 0,31% à 55,40$US. Lisez notre revue de marché complète.

7-Fondateurs de startups en IA, sauteriez-vous dans la soupe d’Alphabet? Le géant californien par ailleurs connu sous son petit nom de Google est en mode acquisition en 2017. Mais pas de n’importe quoi: de petites entreprises prometteuses spécialisées dans le domaine de l’intelligence artificielle ou de l’infonuagique. Ça se comprend: avec les sommes colossales investies dans ces secteurs par les entreprises de toutes tailles, la croissance s'annonce forte. En entrevue avec Fortune, Dan Harrison, qui dirige le développement des affaires corporatives pour Alphabet, confirme: «En 2016, on aura fait une vingtaine d’acquisitions. Je m’attends à ce que [2017] ressemble beaucoup à l’an dernier. Nous pourrions faire une acquisition majeure ou deux, mais si ça arrive, ce sera très espacé. Et comme l’a précisé notre PDG Sundar [Pichai], nous sommes IA en premier. C’est notre principal intérêt. Puis l’infonuagique, surtout du côté des services aux entreprises.» En matière d’acquisitions de petites entreprises, il faut dire qu’Alphabet a beau jeu. Un sondage cité par Fortune indique que Mountain View est en tête de liste des acquéreurs dont ils aimeraient recevoir une offre, à 11 %. Vient ensuite Facebook (5%), Amazon et Salesforce (4% chacune).

8-Bonjour la créativité, aurevoir l’intimidation. Le groupe danois LEGO lance aujourd’hui un nouveau réseau social qui vise offrir aux jeunes de 13 ans et moins un lieu où bâtir de nouvelles relations et de faire la démonstration de leur créativité, le tout, sans risque de se faire intimider. La société offre une application IOS et Android appelée LEGO Life. Les fans du populaire jeu de briques peuvent désormais relever des défis de construction, partager leurs créations avec les autres membres du réseau, interagir avec les personnages de la marque et pourquoi pas, communiquer avec des emojis personnalisés. Même si le populaire jeu fait un pas de plus dans le monde virtuel, il vise inciter les jeunes à faire autre chose que de jouer sur un téléphone intelligent, a dit à CNN Rob Lowe, directeur principal du groupe. LEGO a mis en place des outils sur la plateforme afin de contrer les tentatives d’intimidation. Par exemple, seules les photos montrant des constructions faites de LEGO pourront être partagées. Aucune photo montrant des personnes ne sera admise. Les parents doivent aussi confirmer l’ouverture du compte de leur enfant par courriel. Bref, une belle initiative pour tenter de freiner le fléau de l’intimidation sur le Web.

9-Les Desmarais aident le principal robot-conseiller canadien à percer le marché américain. Grâce à un investissement totalisant 50M$ à ce jour de Power Financial, filiale du conglomérat Power Corp dirigé par la famille Desmarais, le robot-conseiller Wealthsimple offrira ses services aux résidents des 50 États américains. Wealthsimple a connu une croissance rapide au Canada depuis son lancement il y a un peu plus de deux ans. La société sert 20000 clients et gère pour 750M$ d’actifs. Le lancement de ses activités au sud de la frontière est la première incursion internationale de la jeune fintech. Les robots-conseillers comme Wealthsimple visent avant tout le marché des jeunes investisseurs, voire ceux qui investissent pour la première fois. Les faibles frais de gestion qu'ils commandent et la promesse d’investir sur le pilote automatique ont permis aux firmes du secteur d’attirer pour plus de 50 milliards de dollars américains. Wealthsimple se frottera notamment à Wealthfront et à Betterment, deux des plus importantes sociétés de robots-conseillers aux États-Unis.

10- Ce planeur a une façon bien à lui de prendre son envol. Ce petit appareil décolle comme un deltaplane pour devenir un petit avion léger ensuite. Comme c’est le cas pour tout deltaplane, il suffit de courir quelques pas pour faire décoller l’appareil. Une fois dans les airs, le pilote entre ses pieds dans le cockpit et le dirige comme un petit avion. L’appareil peut voyager à une vitesse de 80 miles à l’heure. L’atterrissage est assez particulier. Voyez-le dans cette vidéo préparée par Tech Insider.


 

À la une

«Pourquoi donc me suis-je fait «ghoster»?»

MAUDITE JOB! «Comment les Z espèrent-ils trouver du travail s'ils ne se présentent même pas aux entretiens d'embauche?»

Augmenter l’impôt sur le gain en capital nuirait à l’investissement, selon l’IEDM

Il y a 10 minutes | La Presse Canadienne

Le budget fédéral propose que le taux d’inclusion du gain en capital passe de 50% à 66% à partir du seuil de 250 000 $.

Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l'ouverture jeudi 2 mai

Mis à jour il y a 23 minutes | lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne

REVUE DES MARCHÉS. Les Bourses prudentes entre de nombreux résultats et indicateurs.