Métro de Montréal: la ministre des Transports refuse de commenter

Publié le 20/05/2010 à 10:33

Métro de Montréal: la ministre des Transports refuse de commenter

Publié le 20/05/2010 à 10:33

Photo: Benjamin Nantel

La ministre des Transports du Québec (MTQ), Julie Boulet, a refusé net de commenter les derniers rebondissements dans le dossier fleuve de renouvellement des voitures du métro de Montréal.

Hier, le constortium formé des sociétés Bombardier et Alstom s’est adressé à la Cour du Québec afin de faire invalider l’avis public international, émis par la Société de transport de Montréal (STM) le 22 janvier dernier. Dans sa requête, le consortium demande également que la Cour ordonne l’arrêt de tout le processus d’études et de qualification qui a suivi.

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Par la voix de son attachée de presse, Jolyane Pronovost, la ministre a déclaré qu’elle s’abstiendrait de commenter le dossier, à plus forte raison que ce dernier vient de prendre une tournure judiciaire.

Dans leur requête d'une quinzaine de pages, dont LesAffaires.com a obtenu copie, Bombardier et Alstom soutiennent que la STM n'a pas respecté les règles établies par le ministère des Affaires municipales en avril 2009 et qui devaient dicter les actions de la société de transport montréalaise dans ce dossier.

CAF se dit prête

On connaît la suite : un avis public international a été diffusé et la société espagnole Construcciones y Auxiliar de Ferrocarriles (CAF) a répondu à l’appel, forçant la STM à reporter l'attribution du contrat, négocié précédemment de gré à gré, avec Bombardier et Alstom.

CAF a réagi en répétant simplement être confiante et impatiente de pouvoir participer à l’appel d’offres qui devait en principe suivre sa qualification, chose qui des mois après sa candidature, la STM n’est encore jamais parvenue à établir hors de tout doute.

Jusqu’à avant-hier (18 mai 2010), le président de la STM, Michel Labrecque, continuait de soutenir dur comme fer n’avoir encore reçu le rapport final du consultant Hatch Mott MacDonald, dans ce dossier.

Dix jours pour réagir

La STM, qui étudie présentement ses options, dispose de dix jours pour faire valoir son point de vue, «par écrit, personnellement, ou par avocat», au Palais de justice de Montréal.

À défaut de comparaître, un jugement pourra être rendu contre la STM, dès l’expiration de ce délai de dix jours.

 

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