Notre dossier spécial sur GM
À quoi ressemblera l’avenir de GM ?
À court terme, on a qu’à regarder les étapes au travers desquelles Chrysler est passé au cours des dernières semaines pour connaître ce qui attend GM. Les deux situations sont similaires. Comme ce fut le cas avec Chrysler, un juge devrait régler toutes les questions relatives à la dette et aux créanciers. Si tout se passe comme prévu, GM ressortira de cette période avec quatre marques dans son portfolio : GMC, Cadillac, Buick, Chevrolet.
Positif comme changement ?
Il s’agit surtout d’une restructuration nécessaire. Au cours des dernières années, GM avait une structure et les ressources pour produire entre 15 et 17 millions de véhicules. Mais voilà, le problème était qu’il n’en produisait plus autant. Le « nouveau GM » sera donc taillé à la mesure de sa production qui, elle, devrait maintenant graviter autour de 10 millions de véhicules. Du coup, il devrait redevenir plus compétitif que ce à quoi il nous a habitués depuis quelque temps. Évidemment, cela ne se fait pas sans heurts. Ce matin, l’entreprise a annoncé la fermeture de 19 usines et la suppression de 21 000 emplois.
GM entre donc dans une nouvelle phase ?
Oui. On peut soutenir qu’une cassure historique a eu lieu ce matin. Mais il ne s’agit pas de la fin pour autant. En bref, le constructeur continuera d’avoir une forte présence en Chine et ses activités resteront les mêmes en Amérique latine. Par ailleurs, avec la vente d’Opel, GM est désormais totalement désengagé de l’Europe. Et pour l’heure actuelle, on ne sait pas trop ce qui adviendra de ses ambitions pour la Russie.
GM: « Une cassure historique »
Publié le 01/06/2009 à 00:00
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