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Gaz Métro est la société québécoise qui se distingue le plus dans un nouveau classement concernant la responsabilité sociale des entreprises canadiennes établi par Corporate Knights, un magazine torontois.
Le distributeur de gaz naturel et d'électricité arrive au 5e rang du classement Future 40 Responsible Corporate Leaders in Canada, dont les résultats ont été rendus publics le 3 avril.
Gaz Métro n'est devancée que par le Greater Toronto Airports Authorithy (l'exploitant de l'aéroport Pearson de Toronto), l'Université York, l'Université de Calgary et le Port Metro Vancouver.
Corporate Knights a examiné 213 entreprises ayant des revenus inférieurs à deux milliards de dollars canadiens ou comptant moins de 2 000 employés en 2012. Le magazine a évalué 12 critères de gestion, regroupés en trois catégories : ressources, finances et employés.
Selon Stéphanie Trudeau, vice-présidente stratégie, communication et développement durable chez Gaz Métro, la québécoise s'est bien classée, car elle a bien performé dans les trois catégories. «Nos bénéfices augmentent, les accidents de travail diminuent, et nous avons réduit de 33 % nos émissions de GES par rapport à 1990.»
Parmi les autres sociétés du Québec figurant dans ce classement, on retrouve Boréalis (12e rang), la Société de transport de Montréal (15e), Cogeco Câble (24e), Gildan (29e), Ivanhoé Cambridge (31e) et CAE (39e).
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Les 12 critères d’évaluation
Gestion des ressources
1. La productivité énergétique (les revenus par rapport à la consommation d’énergie)
2.La productivité carbonique (par rapport aux émissions de GES)
3. La productivité en eau (par rapport à la consommation d’eau)
4. La productivité en déchets (par rapport aux déchets générés)
Gestion financière
5. La capacité d’innovation
6. Le pourcentage des taxes payées
7. La rémunération moyenne patron-employé
8. L’état du fonds de pension
Gestion des employés
9. La performance en matière de sécurité
10. Le taux de roulemen des employés
11. La présence de femmes au conseil d’administration et à la haute direction
12. La rémunération verte des patrons (la présence de mécanismes liant la paie des dirigeants à l’atteinte d’objectifs de développement durable, ou clean capitalism)
