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Le Congrès américain vient de remettre le projet de pipeline Keystone XL sur la voie express, infligeant une défaite aux lobbys environnementaux et témoignant de la puissance des producteurs d’énergie du pays.
Il y a un peu plus d’un mois, les groupes d’intérêts environnementaux avaient obtenu du président américain Barack Obama qu’il suspende et reporte l’approbation du projet après les prochaines élections fédérales. Cela devait laisser le temps d’examiner des tracés alternatifs dans l’État du Nebraska.
Or, les républicains ont réussi à introduire des dispositions concernant le pipeline dans le projet de loi prolongeant pour deux mois les congés de taxes accordés pendant l’administration Bush. Dans ces circonstances, imposer un veto présidentiel s’avère très difficile.
Les dispositions adoptées exigent du président américain d’accorder un permis pour le pipeline dans les 60 jours, ou sinon de faire un rapport au Congrès dans les 60 jours expliquant pourquoi sa construction n’est pas dans l’intérêt du pays.
À défaut de remplir l’une ou l’autre de ces obligations, le pipeline sera automatiquement approuvé « par l’effet de la loi ».
Aussi, pour éviter d’autres interventions des tribunaux ou de l’agence fédérale de protection de l’environnement (EPA), le texte législatif édicte que les études d’impacts environnementaux rencontrent déjà les exigences découlant des différentes lois en vigueur. Les dispositions vont jusqu’à affirmer qu’aucune autre étude environnementale n’est requise.
D'après le Financial Post.
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