Consolidation et optimisme dans le secteur minier

Publié le 04/03/2014 à 14:57

Consolidation et optimisme dans le secteur minier

Publié le 04/03/2014 à 14:57

Par Suzanne Dansereau

Le dernier sondage de Grant Thornton sur l’industrie minière porte à croire que les juniors canadiennes sont en consolidation, car celles dont la survie est menacée par le manque de financement sont moins nombreuses que l’an dernier.

Selon l’étude, dévoilée au congrès du Prospectors and Developers Association of Canada (PDAC) à Toronto, 27% des minières canadiennes interrogées disent avoir besoin d’argent d’ici les 6 prochains mois pour survivre. L’an dernier, le pourcentage s’élevait à 38%. Selon Anand Beejan, responsable de la pratique au Québec, cette baisse est « une bonne nouvelle ». Elle signifie que les minières en difficulté se sont se sont soit éteintes, soit regroupées. Bref, un nettoyage s’opère pour ne garder que les meilleurs projets.

« Le prix d’une inscription en bourse varie entre 500 000 $ et 1 M$ pour une minière. En temps de boom, on crée une entreprise par projet, pour maximiser le financement, mais il arrive parfois que le management soit déficient. En cycle baissier, les bons projets sont regroupés sous un seul toit, avec un bon management », explique-t-il.

Le sondage de Grant Thornton dénote également un certain optimisme l'égard de la reprise du secteur. En effet, 48% des minières interrogées croient que le prix des métaux, surtout celui de l’or, va augmenter tandis que 25% croient qu’il va baisser. Le sondage est mondial. Il a été effectué auprès de 260 minières dans 52 pays, dont 80 au Canada. Les deux tiers sont des sociétés à petite capitalisation (juniors).

 

 

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