SGF-Investissement Québec: la fusion est confiée à un vieux routier

Publié le 15/09/2010 à 16:24, mis à jour le 21/09/2010 à 10:34

SGF-Investissement Québec: la fusion est confiée à un vieux routier

Publié le 15/09/2010 à 16:24, mis à jour le 21/09/2010 à 10:34

Photo : lesaffaires.com

C’est à un vieux routier de l'appareil de l'État, devenu conseiller à la direction de Deloitte, que le gouvernement du Québec a confié, cet après-midi, la présidence du comité de transition qui sera chargé de la fusion annoncée de la Société général de financement (SGF) et d'Investissement Québec au sein d'une nouvelle société d'investissement.

Âgé de 65 ans, Jean Houde a occupé, entre autres, les postes de sous-ministre au ministère des Finances du Québec, de président-directeur général d'Investissement Québec et de vice-président de la SGF, de 1978 à 1982.

L'avocat de formation,  il est devenu par la suite, vice-président d'Hydro-Québec, de 1982 à 1984, et premier vice-président de la Banque Nationale du Canada, de 1990 à 2003.

L'aide de l'«externe»

En conférence de presse, le ministre du développement économique, Clément Gignac, a expliqué vouloir confier cette tâche délicate à «une personne externe au processus».

Actuellement vérificateur externe d'Investissement Québec et de la Société générale de financement, Deloitte et son conseiller Houde ont «une profonde connaissance du rôle, de la gouvernance, des activités, du fonctionnement et des états financiers des deux sociétés visées», justifie le communiqué, diffusé par le gouvernement.

Daoust et Schedler sauvés... pour l'instant

Ce comité de transition est sensé réunir autour d'une même table, les présidents des sociétés visées, MM. Jacques Daoust, président et chef de la direction d'Investissement Québec, et Pierre Shedleur, président-directeur général de la SGF , ainsi que Mmes Christyne Tremblay, sous-ministre du ministère du Développement économique, de l'Innovation et de l'Exportation, et Suzanne Lévesque, sous-ministre adjointe au ministère des Finances du Québec.

«L'équipe de transition ne se substituera pas aux conseils d'administration ou aux présidents des sociétés d'État concernés, a tenu à préciser le ministre Clément Gignac. D'ailleurs, ceux-ci poursuivront leurs activités tout au long du processus de regroupement, pour assurer le maintien de la qualité du service aux entreprises» Chose que les deux principaux concernés, chefs de sociétés prochainement en voie de dissolution, ont chacun confirmé de façon indépendante, par voix de communiqué.

Le mandat de M. Houle, à la tête de cette équipe devrait cesser une fois que l'Assemblée nationale se sera prononcée sur le projet de loi qui créera la nouvelle société et que cette dernière aura un conseil d'administration et une haute direction qui pourra compléter le processus de regroupement.

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