[Photo : Bloomberg]
Le marché européen des céréales marquait un nouveau recul mardi à la mi-journée dans le sillage de la Bourse de Chicago, mettant un terme à cinq semaines de hausse, alors que des pluies sont attendues aux Etats-Unis où sévit une sécheresse historique.
À 7h, les cours du blé reculaient de 4,75 à 8,25 euros sur les campagnes 2012 et 2013, dans un volume d'affaires étoffé, puisque près de 20 000 lots avaient déjà été négociés.
L'échéance rapprochée de novembre, la plus traitée avec près de 14 000 lots, reculait de 7 euros à 258,25 euros la tonne.
Dans le même temps, le maïs perdait de 3,75 euros à 7 euros sur l'ensemble des positions 2012 et 2013 dans un marché plus morose, avec moins de 2 000 lots échangés.
L'échéance de novembre la plus traitée perdait 7 euros, cotant 242 euros la tonne.
Outre-Atlantique, les cours du blé et du maïs poursuivaient leur repli sur le marché à terme américain (Chicago Board of Trade), alors que des averses sont annoncées dans les jours qui viennent dans les grandes zones de production américaines.
Comme attendu, les analystes du département américain de l'Agriculture (USDA) ont à nouveau abaissé leurs notations sur l'état des cultures de maïs et de blé aux États-Unis.
Ainsi, au 23 juillet, le pourcentage des cultures de maïs jugé "bonnes à excellentes" est tombé à 26% contre 31% la semaine passée et 62% l'an dernier à la même époque.
Chaleur et sécheresse affectent aussi les cultures de blé de printemps dont la part jugée "bonne à excellente" perd 5 points à 60%.
Sur la scène internationale, les pays importateurs de céréales reviennent aux achats, à l'instar de la Jordanie et de la Tunisie.
Avec un euro à la baisse et des rendements pour le moment jugés satisfaisants, le blé français pourrait reconquérir une place privilégiée à l'export sur le pourtour méditerranéen.
Il faut cependant attendre encore le résultat des récoltes au nord de la Loire qui ont subi durant les mois de juin et de juillet des précipitations abondantes et dont la qualité pourrait être plus hétérogène.
L'euro restait sous pression mardi face au dollar, toujours miné par les inquiétudes au sujet de la situation financière dans la zone euro. Vers 7h, l'euro valait 1,2098 dollar, contre 1,2137 dollar lundi vers 17h.
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