Un Concorde aux couleurs d'Air France. Photo : Bloomberg
L'employé qui avait posé la lamelle à l'origine de l'écrasement du Concorde, en juillet 2000, a été condamné lundi à une peine de 15 mois avec sursis par le tribunal correctionnel de Pontoise, en France.
La compagnie aérienne Continental Airlines a elle aussi été jugée responsable de l'accident qui avait coûté la vie à 113 personnes.
Le 25 juillet 2000, quelques minutes après son décollage de Roissy, un Concorde affrété par Air France à destination de New York s'était écrasé sur un hôtel de Gonesse.
L'accident, selon l'accusation, a été provoqué par une lamelle en titane perdue quelques minutes plus tôt au décollage par un DC-10 de Continental Airlines.
Ce morceau de métal, mal fixé 16 jours auparavant, aurait provoqué l'éclatement de l'un des pneus du supersonique dont les débris auraient perforé le réservoir insuffisamment protégé de l'avion.
Six prévenus avaient comparu entre février et mai devant le tribunal correctionnel de Pontoise pour homicides et blessures involontaires par manquement à une obligation de sécurité.
Quatre d'entre eux ont été libérés.
Il s'agit de l'ancien chef d'équipe de Taylor, Stanley Ford; du directeur du programme Concorde de 1978 à 1994 et l'un des pères du supersonique, Henri Perrier, 81 ans; l'ingénieur en chef Concorde au sein d'Aérospatiale de 1993 à 1995, Jacques Hérubel, 75 ans; et l'ancien responsable du programme à la Direction générale de l'Aviation civile (DGAC), Claude Frantzen, 73 ans.
