Infrastructures: des milliards en moins

Publié le 20/11/2012 à 17:09, mis à jour le 20/11/2012 à 18:00

Infrastructures: des milliards en moins

Publié le 20/11/2012 à 17:09, mis à jour le 20/11/2012 à 18:00

[Photo : Gilles Delisle]

BUDGET QUÉBEC 2013 - Dans un souci de respecter la capacité de payer des Québécois et d’assurer une meilleure rigueur dans la gestion, le gouvernement Marois va limiter en moyenne à 9,5 G$ par an, pour les cinq prochaines années, les investissements en infrastructures.

En principe, c’est plus que ce que le gouvernement libéral avait prévu investir, soit 44 G$ entre 2011 et 2016. Toutefois, comme les coûts prévus par le gouvernement libéral étaient mal contrôlés et qu’ils n’étaient pas tous comptabilisés dans le Plan québécois des infrastructures (PQI), la facture annuelle était plus élevée que les prévisions de dépenses.

Cette année, a indiqué le président du Conseil du Trésor Stéphane Bédard, les infrastructures auront coûté 12,5 G$ au lieu des 9,7 G$ prévus au PQI. À titre d’exemple, les investissements dans les ressources informationnelles, les centres de la petite enfance et certaines infrastructures du Nord québécois n’étaient pas comptabilisées dans l’ancien PQI.

Un rapport de SECOR-KPMG commandé par Infrastructure Québec a montré plusieurs lacunes dans la gestion des projets.

Plus précisément, pour 18 projets prioritaires récents, les coûts finaux ont été supérieurs de 78% aux coûts prévus initialement. La reddition de comptes se montrait limitée et dispersée, selon le rapport, qui mentionne également l’existence d’une liste mouvante et non diffusée des projets.

«Il est urgent de remettre de l’ordre dans la gestion des infrastructures et de corriger les erreurs du passé», a souligné le président du Conseil du Trésor. «C’est la fin des tant qu’à y être.»

Ainsi, à partir de 2013-2014, le nouveau PQI prévoit économiser 1,5 G$ par an en moyenne par rapport aux dépenses prévues par les libéraux. Mais à 9,5 G$ par année en moyenne, les investissements dans les infrastructures demeurent à un niveau élevé, soit plus du double des investissements réalisés en 2003-2004.

Un plan à long terme

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