Photo : Bloomberg
Après plus de 12 heures de pourparlers, les pays de la zone euro en sont arrivés, tôt mardi, à une entente pour permettre à la Grèce de recevoir 130 milliards d'euros (170 milliards $) de plus en prêts d'urgence afin de ramener sa dette à 120,5 pour cent de son PIB d'ici 2020.
Une dette s'élevant à 120,5 pour cent du PIB est considérée comme le niveau maximal possible pour la Grèce.
Cette dernière avait désespérément besoin d'une autre tranche d'aide d'urgence pour éviter de se retrouver en défaut de paiement dès le mois prochain, alors que des obligations d'une valeur de 14,5 milliards devront être remboursées.
Les créanciers privés ont pour leur part accepté de subir une décote plus importante que prévue sur les titres de dette grecque détenus, soit de 53,5%. Cela permettra de réduire la dette d'environ 107 milliards d'euros.
L'annonce de l'adoption du plan de sauvetage a fait remonter l'euro, mardi matin. L'accord devrait enlever de la pression sur les 17 pays de la zone euro, aux prises avec une sérieuse crise de la dette depuis deux ans.
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