Davos: la crise s'est apaisée, mais les banques encore pointées du doigt

Publié le 23/01/2013 à 06:50, mis à jour le 18/10/2013 à 08:03

Davos: la crise s'est apaisée, mais les banques encore pointées du doigt

Publié le 23/01/2013 à 06:50, mis à jour le 18/10/2013 à 08:03

Par AFP

Le Forum économique mondial se déroule depuis hier à Davos. Photo: Bloomberg

La crise financière s'est apaisée, mais l'économie mondiale reste à la merci d'un nouvelle embardée si la finance internationale n'est pas mieux contrôlée, ont jugé mercredi des intervenants à un débat consacré à ce secteur à Davos.

«En ce moment, les choses vont beaucoup mieux qu'il y a un an», a reconnu le numéro trois du Fonds monétaire international, le Chinois Zhu Min, lors de ce débat. «Grâce à toutes les actions politiques engagées, la situation s'est beaucoup calmée mais nous devons être très prudents», a-t-il ajouté, pointant notamment du doigt la communauté bancaire, dont il juge le poids toujours trop important dans l'économie mondiale.

Celle-ci, par la voix de Jamie Dimon, patron de la banque américaine JP Morgan, a vivement défendu son rôle, jugeant injustes ces accusations constantes contre les banquiers. «Je pense que les banques doivent tourner la page de la crise, beaucoup d'entre elles se portent bien, elles continuent à se développer et à prêter de l'argent», a-t-il souligné.

Certes, mais le système bancaire est toujours trop «opaque», notamment lorsqu'il s'agit de la banque parallèle (shadow banking) qui se développe rapidement et permet à des activités financières d'échapper à la régulation, a jugé le représentant du FMI.

«Il y a des banques parallèles qui remplissent une fonction», a rétorqué Jamie Dimon, visiblement agacé face aux critiques lancées à l'encontre de la finance internationale. «L'activité bancaire est complexe, pas opaque», a-t-il lancé. «Je pense que nous faisons les choses correctement, il y a tellement de désinformation», a encore dit le patron de JP Morgan qui vient d'annoncer un bénéfice record en 2012 de plus de 20 G$ US, en dépit de malversations qui lui ont coûté plus de 7 G$ US.

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