Dénoncer la corruption, un devoir

Publié le 08/10/2010 à 15:38, mis à jour le 10/11/2010 à 14:26

Dénoncer la corruption, un devoir

Publié le 08/10/2010 à 15:38, mis à jour le 10/11/2010 à 14:26

Le Bureau du syndic doit accroître sa capacité d'intervention, ce qui nécessitera l'augmentation des effectifs et une révision des procédures d'enquête. L'embauche d'une douzaine de personnes est prévue, dont des avocats, des syndics adjoints, des analystes et des secrétaires juridiques, précise-t-elle.

Par ailleurs, l'Ordre est sur le point de mettre en place une ligne téléphonique qui permettra aux membres qui sont confrontés à des choix éthiques difficiles d'obtenir, de façon confidentielle, les conseils d'un avocat.

" La transformation du Bureau du syndic et la mise en place de cette ligne nous permettront d'accroître notre pouvoir d'enquête, mais aussi de prévenir les actes répréhensibles ", dit Mme Cohen.

Un défi mondial

La question de l'éthique dans la profession d'ingénieur n'est pas propre au Québec. " C'est un enjeu discuté partout dans le monde ", précise Steeve Fiset, président et chef de la direction de BBA, une firme de génie-conseil de Mont-Saint-Hilaire.

En septembre 2009, lors du congrès de la Fédération internationale des ingénieurs-conseils, qui a eu lieu à Londres, l'éthique était au coeur des discussions. La Fédération a établi dès le début des années 2000 des lignes directrices en matière d'intégrité (Business Integrity Management Systems), tant pour les firmes d'ingénieurs que pour leurs clients.

L'Association des ingénieurs-conseils du Québec (AICQ) s'est inspirée de ces normes internationales pour établir ses propres lignes directrices en matière d'éthique. " Notre réflexion était amorcée bien avant la crise. La réputation de notre industrie représente un actif précieux à long terme ", précise Johanne Desrochers, pdg de l'AICQ.

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