Tout ce qu'il faut savoir avant d'accepter (ou pas) de siéger à un CA

Offert par Les Affaires


Édition du 20 Septembre 2014

Tout ce qu'il faut savoir avant d'accepter (ou pas) de siéger à un CA

Offert par Les Affaires


Édition du 20 Septembre 2014

osé Mathieu, ex-président de Plastube et administrateur d’Alta Précision, de NSE Automa- tech et de Composites VCI. [Jérôme Lavallée]

Quelles sont les normes en ce qui a trait au nombre d'heures, de tâches et à d'autres responsabilités à confier aux administrateurs ? Certains CA sont-ils plus exigeants que d'autres ? Tour d'horizon des questions à se poser avant d'accepter un mandat d'administrateur.

Cliquez ici pour consulter le dossier Former un CA: enjeux et obligations

Si certains ont choisi d'en faire leur métier, la plupart des administrateurs continuent à exercer un travail à temps plein en parallèle. Ils ont par conséquent des obligations professionnelles à remplir. C'est pourquoi mieux vaut évaluer le temps qu'il vous faudra pour remplir votre mission d'administrateur avant d'accepter un mandat, même si l'offre peut paraître alléchante. «Commencez par demander combien de réunions se tiennent chaque année, quel est le temps de préparation requis et combien il y a de comités dans lesquels vous devrez siéger. Si vous n'avez pas le temps nécessaire, il est préférable de refuser le mandat, même si vous avez la compétence requise», avise Bruno Déry, président et chef de la direction du Collège des administrateurs de sociétés (CAS) de l'Université Laval. Car auquel cas, vous risqueriez de connaître une double peine : en plus de ralentir les travaux du CA et de ne pas être perçu par les autres membres comme un contributeur actif, vous pourriez également vous mettre en difficulté au sein de votre propre emploi et mettre en jeu votre crédibilité.

Différents niveaux d'exigences ?

«Certains CA peuvent se révéler plus exigeants que d'autres, notamment en matière de responsabilités, du nombre d'heures, ou encore, vis-à-vis de la complexité des dossiers soumis», met en garde Bruno Déry. Ainsi, si vous faites partie du CA d'une entreprise qui songe à effectuer une fusion ou une acquisition à l'international, vous devrez travailler plus fort pour aider l'entreprise à dépasser ce cap. «Il m'est déjà arrivé d'avoir à accompagner un dirigeant d'entreprise dans le cadre d'une rencontre en Europe pour discuter d'un projet ou d'une éventuelle fusion», cite en exemple Réjean Dancause, président et directeur général du Groupe Dancause et associés et administrateur de sociétés privées.

En se dévouant pour assurer la pérennité de l'entreprise, les administrateurs deviennent aussi des références de choix lorsque les dirigeants ont besoin d'un coup de main... «Certains administrateurs deviennent les consultants spéciaux de l'entreprise, que l'on peut appeler pour demander un conseil ou pour connaître leur point de vue sur un projet dans leur champ d'expertise. Si l'organisation souhaite par exemple développer de nouveaux comptes au Canada, un administrateur peut lui faire bénéficier de ses contacts en prenant son téléphone», met en avant Jean-Daniel Brisson, directeur principal du groupe-conseil stratégie et performance du cabinet Raymond Chabot Grant Thornton.

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