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Le Groupe TMX et Maple ont refusé jeudi de prendre de nouveaux engagements écrits à l'égard de Montréal, soutenant que ceux qu'ils ont déjà pris sont suffisamment forts pour assurer la pérennité du commerce des produits dérivés dans la métropole québécoise.
L'Autorité des marchés financiers (AMF) a amorcé jeudi ses audiences publiques sur le projet du consortium Maple d'acquérir pour 3,8 milliards $ le Groupe TMX, qui exploite notamment les Bourses de Toronto et de Montréal.
Le pdg de l'AMF, Mario Albert, a demandé aux représentants de Maple et de TMX s'ils étaient disposés à préciser davantage leurs engagements quant au maintien de Montréal comme centre canadien de la négociation des produits dérivés.
Luc Bertrand, vice-président du conseil d'administration de la Banque Nationale (TSX:NA) et porte-parole de Maple, a répondu que les engagements déjà pris envers Montréal ne pouvaient pas être plus forts.
De son côté, le grand patron du Groupe TMX, Tom Kloet, a assuré qu'il n'entrevoyait pas de pertes d'emplois dans la métropole à la suite de la transaction, et ce, tant au sein de la Bourse de Montréal que de la Corporation canadienne de compensation de produits dérivés (CDCC).
MM. Bertrand et Kloet ont toutefois reconnu que, pour poursuivre sa croissance, la Bourse de Montréal allait devoir continuer d'étendre ses activités à l'extérieur du Québec. Dans cette optique, l'institution a récemment ouvert un bureau à Londres.