Bourse: Wall Street connaît son pire mois depuis mai 2012, Couche-Tard grimpe

Publié le 30/08/2013 à 16:43

Bourse: Wall Street connaît son pire mois depuis mai 2012, Couche-Tard grimpe

Publié le 30/08/2013 à 16:43

Les Bourses nord-américaines ont terminé la séance de vendredi et août dans le rouge, à l'orée d'un week-end prolongé, d'indicateurs américains sans éclat et de craintes liées à l'éventualité d'une intervention américaine contre la Syrie.

À Toronto, le S&P/TSX a cédé 50 points ou 0,4% à 12 653. À New York, le S&P 500 a perdu 5 points ou 0,3% à 1632, le Dow Jones, 30 points ou 0,2% à 14 810 et le Nasdaq, 0,8% ou 30 points à 3589.

Selon Reuters, l'indice phare américaine S&P 500 a connu son pire mois depuis mai 2012, enregistrant une perte de 3,1%.

«Après deux séances à la hausse, les marchés financiers américains achèvent la semaine, et le mois, de façon bien terne», ont estimé les analystes de Charles Schwab, mettant notamment en avant le très faible volume des échanges à l'approche d'un week-end de trois jours, lundi étant férié aux Etats-Unis.

«Il n'y a juste aucun facteur poussant à l'acha», a observé David Levy de Kenjol Capital Management. «On s'achemine vers un week-end rempli d'incertitudes et vers un mois assez incertain également.»

Parmi les titres en action aujourd'hui, Alimentation Couche-Tard a brillé avec un gain de près de 6% à 60,74$, après avoir dévoilé des résultats nettement supérieur aux prévisions à son premier trimestre.

La crainte d'une action imminente emmenée par les Etats-Unis contre le régime de Bachar al-Assad inquiétait en particulier les marchés.

Washington a en effet mis en avant vendredi le devoir d'agir en Syrie devant l'accumulation des preuves sur la responsabilité du régime dans l'attaque aux armes chimiques du 21 août. S'il a affirmé n'avoir pas pris de «décision finale», le président américain Barack Obama a évoqué une action militaire "limitée".

L'enthousiasme des investisseurs a été également freiné par des indicateurs reflétant des signes de faiblesse sur le front de la consommation aux Etats-Unis, considéré comme le principal moteur de la croissance dans le pays.

Selon des données publiées par le département du Commerce, les dépenses de consommation des ménages ont en effet grignoté seulement 0,1% en juillet, en rythme annualisé et en données corrigées des variations saisonnières, marquant une brutale décélération par rapport à l'avancée de 0,6% en juin.

De mauvaise augure pour la suite: le moral des ménages américains a reculé en août après avoir fortement cru en juillet, selon l'estimation finale de l'indice de confiance des consommateurs publiée par l'Université du Michigan.

Ce niveau reste toutefois supérieur à la première estimation publiée mi-août et aux prévisions des analystes qui tablaient sur un recul plus marqué.

De façon générale, l'ensemble des indicateurs américains publiés récemment dépeignent une image mitigée de l'économie américaine, ne permettant pas aux investisseurs de deviner si la banque centrale américaine décidera lors de sa prochaine réunion mi-septembre de ralentir ou non ses mesures de soutien à la croissance.

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