Bourse: Toronto freinée par l'or, New York stimulée par la Syrie

Publié le 10/09/2013 à 16:03, mis à jour le 10/09/2013 à 17:01

Bourse: Toronto freinée par l'or, New York stimulée par la Syrie

Publié le 10/09/2013 à 16:03, mis à jour le 10/09/2013 à 17:01

Par AFP

[Photo : Bloomberg]

New York et Toronto ont évolué dans des directions opposées ce mardi. Pendant de la Bourse canadienne était affectée par les cours de l’or, Wall Street se réjouissait des progrès diplomatiques sur le front syrien.

 

L’indice phare de la Bourse de Toronto, le S&P/TSX, a échappé 30 points (-0,23%) à 12 824 points. L’or a accusé ses plus importantes pertes en deux mois, résultats de la détente en Syrie. L’effet a été immédiat dans le secteur des matériaux, un poids lourd, qui reculé de plus de 3 %.

 

Parmi les titres à surveiller, celui BlackBerry a perdu ses gains de la veille, acquis alors qu’il surfait sur la rumeur d’une de vente à un groupe mené Fairfax. Le fonds d’investissement a du mal à trouver des partenaires pour acheter l’entreprise Ontarienne, dont l’action a perdu plus de 5 % aujourd’hui pour fermer à 11,33$.

 

À New York, l'indice vedette Dow Jones Industrial Average s'est apprécié de 127,86 points (0,85%) à 15. 190,98 points et le Nasdaq, à dominante technologique, a pris 22,84 points (0,62%) à 3.729,02 points.

L'indice élargi Standard & Poor's 500 s'est adjugé 0,73% (+12,28 points), à 1.683,99 points.

"Les inquiétudes sur la Syrie déclinent progressivement, ce qui soutient les actions", ont noté les analystes du cabinet Charles Schwab.

Le président américain Barack Obama devait s'exprimer dans la soirée sur sa volonté d'intervenir en Syrie pour punir le régime de Bachar Al-Assad pour son usage présumé d'armes chimiques, mais la situation a pris une nouvelle tournure depuis que la Syrie a dit accepter de placer son arsenal d'armes chimiques sous contrôle international.

"Les actions sont remontées, les taux obligataires aussi, le pétrole et l'or sont redescendus: cela montre que les investisseurs ne recherchent plus des valeurs refuges mais remettent un peu de risque dans leur porte-feuille", a observé Gregori Volokhine, président de Meeschaert New York.

Sur fond de retour sur la voie diplomatique dans la résolution du conflit en Syrie, les investisseurs ont réagi avec enthousiasme à de bonnes nouvelles venues de Chine.

"Les marchés sont rassurés sur la vigueur de la croissance mondiale quand une économie comme la Chine publie de bons résultats sur ses exportations ou sa production industrielle", a poursuivi M. Volokhine, ajoutant que la production industrielle chinoise était étroitement liée à l'activité des entreprises américaines.

Parmi quelques bons indicateurs, la Chine a en effet enregistré une hausse de la production industrielle en août de 10,4% sur un an, contre 9,7% en juillet, une performance plus robuste qu'attendu par les analystes.

Ces deux régions du monde ont complètement focalisé l'attention sur les marchés financiers mardi, dopant également les places asiatiques et européennes, et occultant un temps les questionnements sur l'avenir imminent de la politique monétaire américaine ou sur le problème de la dette des Etats-Unis sur lequel devront s'entendre les élus bientôt.

"La Syrie est l'arbre qui cache la forêt jusqu'à nouvel ordre", a résumé M. Volokhine.

Le marché obligataire a reculé. Le rendement du bon du Trésor à 10 ans a progressé à 2,959% contre 2,897% lundi soir et celui à 30 ans à 3,889% contre 3,84% la veille.

 

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