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Les Bourses asiatiques ont terminé en ordre dispersé lundi, les places chinoises stimulées par l'annonce de mesures de relance de la Banque centrale du pays, tandis que Tokyo clôturait en légère baisse après l'annonce d'une chute historique du PIB nippon.
Aux États-Unis, les indices se dirigent vers une ouverture en hausse. Vers 8h, les contrats à terme sur le S&P 500 avancent de 10 points, ou de 0,32%, à 3 372 points. Ceux du Dow Jones gagnent 58 points, ou 0,21%, à 27 850 points, alors que ceux du Nasdaq progressent de 71 points, ou de 0,64%, à 11 204 points.
En Europe, les indices sont au vert pâle à la mi-séance. À Londres, le FSTE 100 s'apprécie de 38 points, ou de 0,63%, à 6 128 points. À Paris, le CAC 40 est en hausse de 7 points, ou de 0,15%, à 4 970 points. À Francfort, le DAX avance de 32 points, ou de 0,25%, à 12 933 points.
En Chine continentale et à Hong Kong, les Bourses ont réagi à la nouvelle de l'injection lundi de plus de 100 milliards de dollars dans les marchés par la Banque centrale chinoise, pour soutenir les institutions financières du pays.
L'indice composite de Shanghai a bondi de 2,34% à 3 438,80 points et celui de Shenzhen a grimpé de 1,92% à 2 287,34 points.
À Hong Kong, l'indice Hang Seng a aussi terminé dans le vert, gagnant 0,65% à 25 347,34 points.
Les investisseurs surveillaient également les relations sino-américaines et l'absence d'avancées sur un nouveau plan de relance économique aux États-Unis.
À Tokyo, la séance a été dominée par les prises de bénéfices, alors que la chute historique du PIB japonais au deuxième trimestre (-7,8%) sous l'impact de la COVID-19 a été annoncée juste avant l'ouverture.
L'indice vedette Nikkei a perdu 0,83% à 23 096,75 points, tandis que l'indice élargi Topix a baissé de 0,84% à 1 609,82 points.
«Les investisseurs ont choisi de vendre en profitant des gains récents» du marché, a commenté Toshikazu Horiuchi, courtier chez IwaiCosmo Securities.
Le PIB annoncé lundi matin «était largement dans la fourchette attendue», mais le chiffre a aussi été une nouvelle confirmation de l'impact de la pandémie de nouveau coronavirus sur l'économie nipponne, a-t-il estimé auprès de l'AFP.
Si cette contraction de la richesse sur un trimestre est la plus forte depuis que des données comparables ont été mises en place en 1980, le Japon a cependant été moins durement touché par le coronavirus que d'autres pays industrialisés, le PIB de la zone euro ayant par exemple reculé de 12,1% au deuxième trimestre.
Du côté du pétrole
Vers 04H50, le cours du baril de brut américain WTI prenait 0,38% à 42,17 dollars et celui du baril de Brent de la mer du Nord montait de 0,27% à 44,92 dollars.
