Le prix à la pompe a chuté de 17 % en janvier aux États-Unis. Le réflexe est de penser que, parce que ses frais de déplacement seront moins élevés, le consommateur voyagera davantage. C'est ce que laissent croire certaines données, dit la Deutsche Bank.
Ainsi, en novembre, les prix de l'essence sont tombés de 8,2 % et la demande de chambres a grimpé de 3,4 %. Même chose en décembre, où l'essence a reculé de 12,6 % et la demande hôtelière a grimpé de 5,8 %. Cela pourrait cependant n'être qu'une coïncidence, laisse entendre l'analyste Carlo Santarelli. Lorsqu'il examine les fluctuations du prix de l'essence sur une plus longue période (depuis 2001), il ne trouve aucune corrélation entre le prix de l'essence et les fondamentaux du secteur hôtelier. Parfois, lorsque le prix de l'essence baisse, le revenu moyen par chambre disponible grimpe. Mais parfois aussi, il diminue. Même chose pour les cours boursiers des titres.