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Ce n'est pas cette semaine que l'indice Dow Jones touchera la barre symbolique des 20 000 points. Tous les grands indices américains ont marqué une pause avant le week-end.
Voici l’état de la situation à la fermeture des marchés :
À Toronto, le S&P/TSX a ajouté 33,89 points, ou 0,22%, à 15252 points;
À New York, le S&P 500 a lâché 3,96 points, ou 0,18%, à 2258 points;
Le Dow Jones a échappé 8,83 de 31,6 points, ou 0,04%, à 19 843 points;
Le Nasdaq a reculé de 19,69 points, ou 0,06%, à 5460 points;
L’or s'est apprécié de 0,53% à 1135 $US;
Le pétrole a bondi de de 2,10% à 51,97 $US.
À Toronto, c'est le secteur de la consommation qui s'est le plus apprécié avec un gain de 1,25.
Dans le secteur financier, la Banque RBC (Tor., RY), la Banque TD (Tor., TD), BMO (Tor., BMO) et la Banque Nationale (Tor., NA) touchent chacune un sommet de 52 semaines.
L’action de Bombardier (Tor., BBD.B) gagné de 5,13 % à 2,05$. Bombardier a tenu sa journée des investisseurs hier à New York. Benoit Poirier, de Desjardins Marché des capitaux, est encouragé par les perspectives de l’entreprise d’ici 2020. Il voit même le titre vers les 4,50$. Cependant, il juge que le profil de risque n’est pas favorable à court terme. Il maintient donc sa recommandation d’achat et sa cible de 2,25$.
Après un démarrage dans le vert la Bourse de New York s'est lentement laissée dériver, sans véritable moteur après avoir baissé puis rebondi dans le sillage du relèvement des taux de la Fed mercredi.
"Il y a des prises de bénéfices parmi les secteurs qui ont été forts et il n'y a vraiment rien d'inquiétant", a expliqué Michael James, de Wedbush Securities.
Ainsi le secteur financier a reculé comme les banques membres du Dow Jones Goldman Sachs (-1,69% à 238,90 dollars) et JPMorgan Chase (-1,23% à 84,94 dollars).
Ce secteur a beaucoup monté depuis l'élection de Donald Trump avant de bénéficier d'un coup de pouce supplémentaire avec la décision de la Réserve fédérale américaine (Fed) mercredi de relever ses taux, assortie de prévisions pour un rythme légèrement plus rapide du resserrement monétaire en 2017.
Comme quatre fois par an, ces mouvements en séance ont été accentués par un effet calendaire, de nombreuses options sur les indices et sur les actions des entreprises arrivant à expiration ce vendredi.
Les investisseurs détenant ces options doivent rééquilibrer leurs portefeuilles au moment du dénouement de ces options, ce qui génère de la volatilité dans les deux sens, a indiqué Michael James.
Principal indicateur du jour, les mises en chantier de logements ont fortement chuté en novembre, après leur vive hausse le mois d'avant. Les demandes de permis de construire, qui donnent une idée des perspectives du marché, sont en recul.
"La tendance reste solide malgré de forts mouvements, mais est-ce que cela peut durer?", s'est interrogé Ian Shepherdson, de Pantheon, dans une note.
L'annonce de l'interception par la Chine d'une sonde sous-marine appartenant à la marine américaine qui évoluait en Chine méridionale a brièvement causé un peu de "nervosité" sur les marchés a indiqué Alan Skrainka.
Wall Street a en revanche bénéficié d'une pause du dollar et des rendements obligataires, qui avaient nettement monté après la réunion de la banque centrale américaine.
Oracle chute
Le conglomérat industriel Honeywell, qui a livré vendredi une prévision financière 2017 prudente n'en a pas trop souffert et a avancé de 0,03% à 116,36 dollars.
Le groupe informatique Oracle, spécialisé dans les logiciels et services à destination des entreprises, a chuté de 4,31% à 39,10 dollars. Il a annoncé un net recul de ses bénéfices au deuxième trimestre de son exercice décalé 2016/17, alors que l'activité a stagné.
Dans le même secteur, Adobe Systems a reculé de 1,50% à 103,52 dollars après avoir fait part de résultats trimestriels mitigés.
Le groupe internet Yahoo, au centre de spéculations sur les chances de succès d'un rachat de ses activités de coeur de métier par le géant des télécoms Verizon (+0,89% à 52,27 dollars) annoncé cet été mais non encore finalisé, a pris 0,52% à 38,61 dollars.
Le laboratoire pharmaceutique américain Gilead (-1,92% à 74,10 dollars) a été condamné mercredi par un tribunal à verser 2,5 milliards de dollars à son concurrent Merck (+0,11% à 62,44 dollars) dans une affaire de brevet portant sur un de ses médicaments destiné à traiter l'hépatite C. Gilead a annoncé vouloir faire appel de cette décision.
Le marché obligataire restait sans direction. Vers 21H30, le rendement des bons du Trésor à 10 ans baissant légèrement à 2,596%, contre 2,601% jeudi soir, et celui des bons à 30 ans montant à 3,184% contre 3,160% précédemment.
