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Quel sujet ennuyeux que de parler de la dette du Québec! Il y a fort à parier que les voteurs ne se sentent pas très concernés par notre dette nationale. Pourtant, on en parle de plus en plus dans les médias.

Mais le fait d'en parler souvent banalise le problème, Et c'est probablement ce qui s'est passé à travers les années. À force de dire que le problème est grave, on finit par devenir indifférent lorsqu'aucune catastrophe n'est encore survenue.

En Grèce, le problème est bien réel pourtant. Et le gouvernement est prêt à passer à l'action pour couper dans les dépenses. Mais ce qui est étonnant, c'est que ces annonces de coupures ont amené beaucoup de gens à manifester. On critique le gouvernement de favoriser les riches au détriment des pauvres.

La situation là-bas pourrait donner un aperçu de ce qui pourrait se passer ici. Avant de penser à rembourser notre dette et de couper dans les services, il y aura de longs débats. Et c'est seulement lorsque nous n'aurons plus le choix que des actions concrètes seront entreprises. Il pourrait donc y avoir des coupures drastiques, du jour du lendemain, sur plusieurs services jugés essentiels.

En attendant, nous assistons à une lente et pénible détérioration de nos services, ce qui provequera encore de longs débats sans fins sur les causes de nos problèmes. Alors les Québécois ont peut-être raison de ne pas accorder trop d'importance aux problèmes actuels, puisque rien de concret ne sera entrepris avant longtemps!