GLV a souffert du Buy American

Publié le 13/11/2009 à 07:52

GLV a souffert du Buy American

Publié le 13/11/2009 à 07:52

Par La Presse Canadienne

Le fabricant d'équipement industriel GLV a souffert de la mesure protectionniste "Buy American" ces derniers mois, mais estime que les choses se replacent graduellement.

Par contre, en raison des difficultés plus importantes que prévu que connaît son secteur des produits pour les pâtes et papiers, GLV a réduit jeudi ses prévisions de revenus pour l'ensemble de l'exercice 2009-10.

"Les investissements dans les nouvelles infrastructures municipales ont connu des retards au cours des derniers trimestres en raison, notamment, de la complexité et des contraintes imposées par le Buy American Act, qui ont retardé le lancement de plusieurs grands projets", a indiqué jeudi l'entreprise montréalaise.

"Il semble que cette situation soit en voie de s'améliorer", a toutefois ajouté GLV, qui a justement annoncé jeudi l'obtention de nouveaux contrats d'une valeur totale de 37,5 millions $, dont une part de 27 millions $ provient du secteur municipal.

Le "Buy American" force les Etats et les municipalités à acheter des produits et services américains pour recevoir des fonds du plan de relance économique massif mis en place par Washington.

Il reste que malgré ce lent départ, la division du traitement des eaux de GLV s'attend à bénéficier grandement _ et pendant plusieurs trimestres _ du plan de relance américain.

Au cours de la téléconférence tenue pour commenter les résultats du deuxième trimestre, le président et chef de la direction de l'entreprise, Laurent Verreault, a cependant refusé de chiffrer les revenus qui pourraient en découler.

Les perspectives sont plus sombres du côté de la division des pâtes et papiers, où les revenus ont dégringolé de 48,7 pour cent (à taux de change constants) et se sont élevés à 40,6 millions $ au deuxième trimestre, qui a pris fin le 30 septembre. Le bénéfice d'exploitation a conséquemment chuté de 63,5 pour cent pour atteindre 2,3 millions $.

Profits en chute libre

Ces mauvais résultats ont pesé sur les profits nets de GLV, qui ont plongé de 66 pour cent à 994 000 $ (3 cents par action), comparativement aux 2,9 millions $ (11 cents par action) dégagés pendant la même période de l'an dernier.

Les revenus trimestriels se sont chiffrés à 104 millions $, en baisse de 30,5 pour cent.

Du côté du traitement des eaux, le chiffre d'affaires s'est replié de 8,6 pour cent à 61,4 millions $, tandis que le bénéfice d'exploitation s'est établi à 4,6 millions $, en baisse de 23,9 pour cent.

Au 30 septembre, le carnet de commandes de GLV avait une valeur de 225,4 millions $, en repli de 1,2 pour cent par rapport au 30 juin et de 32,1 pour cent par rapport à il y a un an.

Les dirigeants de l'entreprise croient que la situation a commencé à se stabiliser dans le secteur des pâtes et papiers, mais n'entrevoient pas une amélioration des résultats financiers de cette division avant l'automne 2010.

Devant cette réalité, GLV prévoit désormais enregistrer des revenus totaux oscillant entre 460 et 480 millions $ au cours de l'exercice qui prendra fin en mars 2010. En juin, on anticipait entre 500 et 550 millions $ de chiffre d'affaires.

L'action de catégorie A de GLV a reculé jeudi de 6,8 pour cent pour clôturer à 8,54 $, alors que celle de catégorie B a terminé la séance à 8,92 $, en baisse de 0,9 pour cent, à la Bourse de Toronto.

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