Qualinet ajoute deux cordes à son arc. En plus du nettoyage après sinistre, de l'entretien ménager résidentiel et des buanderies, la société de Québec se lance sur les marchés de l'assèchement des dégâts d'eau sans destruction et du nettoyage environnemental.
Très connue du grand public, Qualinet s'adresse cette fois à une clientèle spécialisée, soit les institutions et les fabricants. " Dans les hôpitaux et les écoles, lorsqu'il y a un dégât d'eau, on détruit le revêtement des murs pour les assécher à l'aide de ventilateurs. Cela coûte cher, explique Éric Pichette, président et chef de la direction, 38 ans. Nous avons mis au point une technologie d'assèchement par la chaleur qui évite la démolition. "
Qualinet estime aussi représenter un avantage technologique en matière de nettoyage environnemental. " Ce secteur n'est pas à la fine pointe de la technologie, selon une étude que nous avons effectuée ", dit M. Pichette.
Josée Lacoursière, porte-parole de Newalta, un des principaux concurrents de Qualinet dans ce secteur, croit que l'entreprise de Québec représentera un choix intéressant pour les PME, mais qu'elle " sera incapable d'offrir, comme Newalta, toute la gamme de services dont les grandes entreprises ont besoin ". L'autre principal concurrent de Qualinet, Veolia Services industriels, a préféré ne pas commenter.
La nouvelle division environnementale de Qualinet ouvrira en mars, à Québec, et en juillet, à Montréal. L'entreprise est à la recherche d'un directeur général et d'un directeur de l'exploitation pour chacun de ces bureaux.
