Lorsque le géant américain Target est arrivé au Canada en 2011, il croyait pouvoir se tailler facilement une place honorable dans le commerce de détail canadien.
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La décision, inspirée par un nouveau chef de la direction pressé de faire sa marque, Gregg Steinhafel, n'a pas été suffisamment mûrie. L'occasion de faire un coup d'éclat était à portée de main : les baux de Zellers étaient disponibles.
Le résultat fut non seulement un fiasco, mais il constituera un excellent cas d'étude des pires erreurs quand on s'aventure sur un nouveau marché : avoir ouvert 124 magasins en une année sans en avoir testé le concept, avoir pratiqué une politique de prix trop élevés, avoir très mal géré les approvisionnements (des tablettes étaient parfois vides, comme dans l'ex-URSS) et avoir renoncé au commerce électronique.
De plus, la grande majorité des magasins Target sont trop semblables aux anciens Zellers : non seulement occupent-ils les mêmes locaux, situés parfois dans des centres commerciaux en perte de vitesse, mais ils affichent aussi le même rouge agressant. Tout compte fait, Target n'a pas su offrir aux consommateurs une expérience de magasinage intéressante.
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