Metro a les moyens de faire une acquisition majeure

Publié le 26/01/2010 à 14:32

Metro a les moyens de faire une acquisition majeure

Publié le 26/01/2010 à 14:32

Le pdg de Metro, Éric R. Laflèche. Photo: LesAffaires.com

L’intégration des magasins A&P achevée, l’épicier québécois Metro a maintenant la possibilité et le désir de réaliser une acquisition majeure en 2010, que ce soit dans l’alimentation ou du côté du secteur pharmaceutique.

C’est ce qu’a affirmé le vice-président à la direction financière de Metro, Richard Dufresne, en entrevue exclusive à lesaffaires.com, dans la foulée de l’assemblée annuelle des actionnaires de l’entreprise, mardi à Montréal.

«Notre situation financière est excellente. Notre niveau de dette est bas et nous sommes parmi les entreprises qui payons le moins d’intérêt sur nos prêts. Nous sommes donc en mesure d’effectuer une acquisition majeure de plusieurs milliards de dollars si la possibilité se présente », a-t-il souligné.

De quelle acquisition pourrait-il s’agir?  Le grand patron de Metro, Éric R. La Flèche n’a pas caché son intérêt pour le secteur de la pharmacie, où Metro exploite en ce moment un réseau de 268 établissements au Québec et en Ontario, dont les pharmacies Brunet. «Ce secteur fonctionne bien et c’est un axe de croissance où on veut aller», a-t-il reconnu.

Des rumeurs qui ont circulé dans les derniers jours évoquaient une acquisition de la chaîne de pharmacies Jean Coutu par l’épicier québécois, mais M. La Flèche a nié cette possibilité. « Ce ne sont que des rumeurs, il n’y a rien de ce côté-là», a-t-il assuré.

Pourtant, «s’il y avait des acquisitions (dans le secteur de la pharmacie), on les regarderait», a-t-il mentionné, rappelant qu’il avait fallu attendre quelques années avant que Metro obtienne le prix voulu pour acquérir A&P en Ontario (ce qui s'est finalement produit en 2005).

La direction de l’entreprise a aussi évoqué la possibilité d’acquérir un détaillant alimentaire dans l’ouest du pays, où Metro est encore peu présent.

À l’inverse, pas question que Metro s’étende aux États-Unis, où les «synergies sont absentes» avec le réseau actuel de Metro, selon M. La Flèche.


Visionnez l'entrevue complète avec M. La Flèche:

 

Visionnez l'entrevue exclusive qu'a accrodé à lesaffaires.com le vice-président finances de Metro, Richard Dufresne:

 

 

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