Les cofondateurs de Frank And Oak se joignent à Rose Buddha

Publié le 18/01/2022 à 16:20

Les cofondateurs de Frank And Oak se joignent à Rose Buddha

Publié le 18/01/2022 à 16:20

Par Emmanuel Martinez

La cofondatrice de Rose Buddha, Maxime Morin, est très heureuse de l’arrivée des deux fondateurs de Frank And Oak, Ethan Song et Hicham Ratnani, ainsi que de Dominic Gagnon comme actionnaires et membres du conseil d’administration de l’entreprise. (Photo : courtoisie)

Ethan Song et Hicham Ratnani, qui ont lancé la marque Frank And Oak, ont décidé d’investir dans le fabricant montréalais de vêtements de sport et de détente Rose Buddha.

En plus de devenir actionnaires minoritaires, ils siègeront au sein du conseil d’administration de la PME qui s’est distinguée avec des produits écoresponsables, dont des leggings créés à partir de bouteilles de plastique.

«Il s’agira du premier investissement fait à travers notre fond Noble Pace. Noble Pace est la continuation de notre intérêt commun à supporter les entreprises qui misent à avoir un effet positif sur notre planète, a précisé M. Ratnani par communiqué, mardi. Nous avons été séduits par l’équipe et les valeurs de Rose Buddha, mais aussi son potentiel de devenir plus qu’une marque de vêtements.»

La cofondatrice de la PME, Maxime Morin, s’est réjouie de l'arrivée de ceux qui ont vendu Frank And Oak à UGC, un fonds d’investissement américain, en 2020.

«Ces gars-là ont développé une expertise en commerce en ligne, a-t-elle mentionné en entrevue avec Les Affaires. Ils sont là pour nous guider et nous soutenir et non pour nous diriger. lls viennent comme des grands frères qui sont là pour nous aider à réfléchir et à nous challenger.»

D’autres nouveaux actionnaires

Dans un jeu de chaise musicale au sein de l’actionnariat d’autres personnes misent sur Rose Buddha, dont l’entrepreneur et blogueur pour Les Affaires, Dominic Gagnon président de Connect&GO qui fait des bracelets intelligents dans le divertissement. Il dirigera ainsi le conseil d’administration de la PME fondée en 2016. Au final, les nouveaux investisseurs rachètent des parts existantes, ce qui veut dire qu’il n’y aura pas d’influx de capital.

«Cela fait un an qu’on travaille avec Dominic Gagnon, a précisé Maxime Morin qui est actionnaire majoritaire. Il amène une expertise en marketing et il est habitué à œuvrer dans une PME à croissance rapide. Il nous a beaucoup guidées. Le mariage s’est fait naturellement.»

La femme d’affaires a comme objectif d’ouvrir une première boutique l’an prochain.

«On veut une boutique qui offre une expérience, où les consommateurs peuvent entrer en contact avec nos produits, dit-elle. Cette boutique de destination est très demandée par nos clients.»

Le lieu n’a pas encore été fixé, mais cette boutique phare devrait logiquement se trouver dans la région montréalaise.

D’ici cinq ans, l’entreprise d’une quinzaine d’employés espère faire une percée ailleurs au Canada et aux États-Unis.

«Pour le moment, on pense qu’il y a beaucoup de place pour grossir au Québec, dit la dirigeante de la PME dont la progression a été de 400% l’an dernier pour dépasser la barre de 5 millions $ en chiffre d’affaires. On mise sur une croissance organique. On ne veut pas se brùler en mettant trop de pression sur notre équipe.»

Entretemps, Rose Buddha compte lancer d’autres produits ainsi que revamper son application de méditation appelée «Méditations Rose Buddha».

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