Travailler les pieds dans le sable… si le poste le permet

Publié le 25/04/2022 à 07:35, mis à jour le 25/04/2022 à 11:11

Travailler les pieds dans le sable… si le poste le permet

Publié le 25/04/2022 à 07:35, mis à jour le 25/04/2022 à 11:11

Par Catherine Charron

La raison pour laquelle cette formule testée et approuvée par l'équipe de «Protégez-vous» fonctionne se trouve dans ces petits caractères, explique Jade Gariépy, sa conseillère RH et administration. (Photo: courtoisie)

RHéveil-matin est une rubrique quotidienne où l'on présente aux gestionnaires et à leurs employés des solutions inspirantes pour bien commencer leur journée. En sirotant votre breuvage préféré, découvrez des astuces inédites pour rendre vos 9@5 productifs et stimulants.


Chaque lundi, et ce jusqu'en mai, la rubrique RHéveil-matin vous propose de découvrir comment se passe (ou pas) le retour au bureau un peu partout dans la province.

RHÉVEIL-MATIN. Tandis qu’elle tente de rapatrier au bureau son équipe en télétravail depuis mars 2020, l’organisation derrière la publication Protégez-vous propose maintenant à ses employés de bosser d’un peu partout sur le globe… à condition que la collaboration se passe bien.

«Plusieurs collègues ont de la famille en France, au Chili ou au Mexique. Pendant la pandémie, c’était plus difficile [pour eux] de prendre des vacances pour voir leur famille, raconte la conseillère RH et administration, Jade Gariépy. On leur permet de prendre six semaines, qui peuvent être combinées avec leurs vacances».

Si cette formule testée par trois travailleurs en 2021 a bien fonctionné, c’est parce qu’elle a été balisée et n’était offerte qu’à celles et ceux cumulant plus de deux ans d’ancienneté notamment.

«On a encadré le décalage horaire, le nombre d’heures qu’un employé peut faire. Il ne faut pas que ça affecte leur équipe, surtout si c’est un gestionnaire ou une personne qui collabore beaucoup. Ça dépend des postes», nuance Jade Gariépy.

Le mot d’ordre est donc que «si l’on ne remarque pas que tu es à l’étranger, tout se passe bien».

Le projet pilote de cette pratique ayant pris fin, l’équipe des ressources humaines de Protégez-vous évaluera dans les prochains mois comment l'intégrer à la politique de travail de l’organisation, dont les cartes ont particulièrement été rebrassées depuis le début de la pandémie.

En effet, la publication a aussi révisé sa politique d’horaire comprimé adoptée depuis de nombreuses années déjà, faisant preuve de flexibilité.

Ainsi, un salarié peut tout autant bosser cinq jours par semaine que compresser ses 35 heures hebdomadaires pour profiter d’un vendredi après-midi ou d’une journée complète par semaine ou aux deux semaines de congé.

 

Retour flexible

Au moment d’écrire ces lignes, l’organisme à but non lucratif était en période de transition vers le bureau, le retour annoncé au début d’avril ayant été reporté pour une énième fois à cause de la montée des cas de COVID-19.

«On a été très flexible depuis deux ans. […] Pour l’instant, la présence au bureau est volontaire et les gens l’apprécient», assure la conseillère RH qui déplore le manque de prévisibilité créé par les vagues de contagion.

Ce retour progressif culminera en un modèle hybride où son équipe devra obligatoirement se présenter au bureau deux fois par semaine, lorsque le contexte sanitaire le permettra, afin de faciliter les échanges.

Elle concède toutefois que les réunions hybrides ne pourront complètement être évitées, pour accommoder un collègue malade ou à quelques heures de vol du boulot par exemple. «C’est certain que si on l’offre, on ne pénalisera pas les employés qui en profitent. Comme on était tous en télétravail [lorsqu’on a fait le projet pilote], on n’en a pas vraiment ressenti les effets, on faisait nos horaires normaux.»

L’organisation devra décider de ce qui adviendra d'ici les deux prochaines années de tous ses pieds carrés, sous-utilisés si son équipe ne s’y présente que deux jours par semaine. Chose certaine, à l’avenir, qu’importe le lieu où se trouvera sa trentaine d’employés, Protégez-vous bûchera fort pour les garder soudés.

«Ce qui les attire, c’est le besoin de renouer avec leurs collègues. […] Ils veulent sentir qu’ils font partie de la famille, a-t-elle conclu après leur avoir posé la question dans un sondage. Lorsqu’on fait des activités, comme du bénévolat en équipe, les gens s’ennuient moins du bureau.»

 

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