(Photo: 123RF)

Les femmes restent sous-représentées dans les conseils d’administration des sociétés canadiennes inscrites à la cote de la Bourse de Toronto, malgré l’introduction en 2015 d’exigences de divulgation destinées à augmenter leur nombre, a conclu une étude menée par un groupe de réflexion d’Ottawa. 

Le Conference Board du Canada a indiqué que même si des progrès avaient été enregistrés dans la proportion de femmes occupant des sièges dans les conseils d’administration, la cadence du changement demeurait lente. 

Selon l’étude du Conference Board, les femmes ne représentaient que 15 % des personnes membres des conseils d’administration canadiens en 2018 — une augmentation de seulement quatre points de pourcentage par rapport à 2015, année où sept provinces et deux territoires ont introduit des exigences dites de conformité ou d’explication. 

L’étude du Conference Board indique que les règles qui demandent aux sociétés inscrites à la Bourse de divulguer le nombre de femmes occupant des postes clés, sans quoi elles doivent expliquer pourquoi elles n’ont pas atteint leurs objectifs, n’ont pas réussi à accélérer la nomination de femmes dans les conseils d’administration depuis leur introduction. 

Plus de la moitié des sièges du conseil d’administration devenus vacants en 2018 sont allés à des hommes, a révélé l’étude, et environ le quart des sièges ont été laissés vacants ou éliminés. 

La recherche a été effectuée en compilant toutes les données de divulgation publique publiées par les Autorités canadiennes en valeurs mobilières (ACVM) de 2015 à 2018, qui comprenaient les données de 589 entreprises.