10 jours pour catapulter votre PME à l'international

Offert par Les Affaires


Édition du 26 Août 2017

10 jours pour catapulter votre PME à l'international

Offert par Les Affaires


Édition du 26 Août 2017

Par Diane Bérard

­Elsa ­Bruyère, cofondatrice de ­Katapult

En novembre prochain, une douzaine d'entrepreneurs québécois s'envoleront pour un séjour de 10 jours à Lyon ou à Boston. Ils participeront au nouveau programme Fusion Montréal pour explorer la possibilité d'internationaliser leurs PME sur le marché américain ou européen. Fusion Montréal a été développé et piloté par la firme montréalaise Katapult, qui se décrit comme un agent d'innovation. La période d'inscription pour les deux prochaines cohortes est actuellement en cours.

Fusion Montréal n'est pas une mission commerciale, précise Elsa Bruyère, cofondatrice de Katapult. «Le but n'est pas de rencontrer des clients pour signer des contrats. Le succès de notre programme se mesure autrement. Ces entrepreneurs vont à l'étranger pour mettre leurs hypothèses en perspective par rapport au marché et recueillir des données objectives. Sur le terrain, ils développent aussi leur savoir-être en explorant le style de vie des habitants de leur marché cible.»

Pour les technologies à impact positif

Fusion Montréal s'adresse aux entreprises qui ont développé une technologie à impact positif. «Ces entrepreneurs ont repéré un problème réel important et ils ont une vision pour le régler», précise la cofondatrice de Katapult. Chaque participant suivra un parcours personnalisé en fonction de son projet. Après le premier questionnaire général, un second plus détaillé sera envoyé au participant. Ils seront suivis d'une entrevue. «Ces étapes préparatoires permettent de connaître les hypothèses que l'entrepreneur souhaite valider ainsi que ce qu'il sait déjà et ce qu'il ignore», explique Elsa Bruyère. Au cours de leur séjour, les entrepreneurs seront parrainés par un coach qui les amènera dans différents incubateurs locaux, pour les exposer à plusieurs points de vue. Ils rencontreront également des experts pertinents pour leur projet, provenant du secteur privé et du gouvernement. Le séjour se terminera par une présentation devant un public averti où l'entrepreneur montrera ce qu'il a appris et comment cette information a influencé son modèle de vente. Pour l'instant, les frais s'élèvent à 1 500 $, excluant le transport et l'hébergement. Katapult tente de trouver un commanditaire pour le transport.

La particularité du programme Fusion Montréal est qu'il fonctionne «dans les deux sens». Il accompagne aussi bien les entreprises étrangères désireuses de s'internationaliser en Amérique du Nord que les entreprises québécoises souhaitant se déployer sur le marché européen ou américain. Ainsi, en juillet, Fusion Montréal a accueilli sa première cohorte étrangère. Celle-ci se composait d'un noyau réduit incluant Kybernetes, une société colombienne qui veut implanter sa solution de compostage au Canada, et EntregAli, une PME brésilienne qui s'attaque au problème des colis commandés en ligne et livrés à des adresses dont l'occupant est absent. La société brésilienne a créé une plateforme où l'utilisateur choisit une entreprise comme point de réception de son colis. Bref, les entreprises deviennent des boîtes postales.

Les entrepreneurs et leurs équipes ont participé, entre autres, au Startupfest et au Demo Day. «Nous veillons à organiser chaque séjour pour qu'il corresponde à la tenue d'un événement important en technologies», précise la cofondatrice de Katapult.

Ce n'est pas un programme d'accélération

En quoi Fusion Montréal se distingue-t-il d'un programme d'accélération, par exemple ? «Les programmes classiques d'accélération visent à préparer l'entrepreneur au Demo Day, un événement destiné à un public d'investisseurs pour décrocher du financement. Notre programme se situe en amont. Il a pour objectif de développer une présentation de vente. Les entreprises de nos cohortes apprennent ce qui est nécessaire pour décrocher des clients dans un marché donné.» Cela suppose de décoder la clientèle de ce marché, bien sûr, mais aussi de connaître ce qu'on peut faire sur le marché international. Le savoir-être est une composante importante de Fusion Montréal. «Les entrepreneurs viennent nous voir parce qu'ils souhaitent se sentir à l'aise dans les marchés qu'ils visent, poursuit Elsa Bruyère. Nous leur donnons des clés culturelles pour qu'ils s'intègrent plus facilement.» Côté savoir-être, les deux entreprises de la première cohorte de Fusion Montréal sont reparties en «maîtrisant mieux leur insécurité face au changement». Elles ont aussi «accepté de ne pas rester accrochées à une solution et de faire preuve d'ouverture».

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