Technostrobe s'offre l'Europe et un tout nouveau marché

Publié le 23/04/2018 à 10:03

Technostrobe s'offre l'Europe et un tout nouveau marché

Publié le 23/04/2018 à 10:03

Photo: Technostrobe

Technostrobe, une entreprise québécoise spécialisée dans la fabrication de systèmes de balisage lumineux pour tours de télécommunication et parcs éoliens, vient d’acquérir la société néerlandaise ITO Navaids, a appris Les Affaires.

Cette première acquisition depuis sa fondation en 2001 permet à la PME de Coteau-du-Lac, en Montérégie, d’entamer une croissance en territoire européen, tout en se dotant de nouvelles technologies susceptibles de lui ouvrir la porte d’un tout nouveau secteur d’activité.

Fondée par Guy Buisson, Technostrobe fabrique des systèmes de balisage lumineux pour les  structures présentant un danger pour la navigation aérienne. On pense ici, par exemple, aux tours de radiodiffusion, de communication sans fil et d’éoliennes. L’entreprise de 35 employés serait aujourd’hui la plus importante de son secteur au Canada, et la quatrième en Amérique du Nord.

Avec l’acquisition de ITO Navaids des Pays-Bas, Technostrobe ajoute une corde à son arc. En plus de continuer d’occuper le marché du balisage lumineux traditionnel, elle sera dorénavant en mesure de s’attaquer au marché du balisage lumineux destiné aux infrastructures maritimes, comme les phares, les bouées et surtout, les parcs éoliens en haute mer.

Située sur les berges de la mer du Nord, à environ une heure d’Amsterdam, ITO Navaids est une petite entreprise d’une dizaine d’employés et d’un chiffre d’affaires avoisinant les 1,5 M d’euros. Mais ce qui rend cette acquisition si importante pour l’entreprise québécoise est la technologie de balisage maritime développée par la néérlandaise et son portefeuille de clients, notamment en Allemagne, au Danemark et en Grande-Bretagne.

Photo: ITO Navaids

«Il faut comprendre que sans cette acquisition, il nous aurait fallu investir des millions de dollars en recherche et développement, explique non sans fierté Francis Lacombe, vice-président de Technostrobe. Et puis, en plus de prendre un temps fou, jamais ces investissements auraient garanti que nous aurions un jour  réussi à intéresser un tel volume de clients, encore moins en Europe.»

Précisément, Technostrobe s’est portée acquéreur de 80% des parts de l’entreprise néerlandaise. Jusqu’à nouvel ordre, cette dernière conservera son nom d’origine et demeurera aux Pays-Bas, sous la gouverne du fondateur, Mark de Ruiter, nommé vice-président à l’exploitation d’ITO Navaids.

Technostrobe estime que cette transaction, dont le montant est tenu confidentiel, facilitera l’entrée de la québécoise en Europe. De son côté, ITO Navaids espère que Technostrobe saura l’aider dans sa conquête de marchés américains et mexicains. On mise beaucoup, en outre, sur le développement éventuel de parcs éoliens maritime en territoire nord-américain.

Tant et si bien que si tout va comme prévu, Technostrobe, dont la croissance des  annuelles depuis cinq ans atteint les 38%, s’attend à encore doubler son chiffre d’affaires d’ici 5 à 7 ans. 

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