Faire des affaires à l'international sans s'arracher les cheveux

Publié le 20/10/2010 à 08:43, mis à jour le 18/10/2013 à 11:46

Faire des affaires à l'international sans s'arracher les cheveux

Publié le 20/10/2010 à 08:43, mis à jour le 18/10/2013 à 11:46

Photo : Bloomberg. Singapour est le pays où il est le plus facile de faire des affaires, selon l'IFC.

Quiconque ayant tenté de faire des affaires à l’étranger vous dira que la tâche peut être ardue. Lois, réglementations, coutumes, conflits politiques : plusieurs facteurs peuvent venir ruiner les plans d’affaires.

Bien que les experts vous diront à l’unisson de vous renseigner avant de mettre la main à la pâte, le dernier rapport de l’IFC (La Société financière internationale), l’institution du Groupe de la Banque mondiale chargée des opérations avec le secteur privé, vous donnera un aperçu intéressant des pays où il est le plus facile de faire des affaires. Voici les grandes lignes du rapport.

Facilité de faire des affaires

Question : où est-il le plus simple de faire des affaires ? Singapour, petit pays de 4,7 millions d’habitants pris en étau entre la Malaisie et l’Indonésie. La Nouvelle-Zélande, dont le PIB avait atteint 115,3 milliards de dollars américains en 2009, arrive au 2e rang.

L’ancienne colonie britannique Hong Kong rafle la médaille de bronze, suivis des États-Unis, du Danemark, de l’Irlande, du Canada, de l’Australie et de la Norvège.

Démarrer une entreprise à l’international

Une option intéressante pour une organisation peut être de partir une filiale ou tout simplement une nouvelle entreprise à l’étranger. La Nouvelle-Zélande est l’endroit où il est le plus simple de lancer une entreprise, suivi du Canada, de l’Australie et de Singapour, selon le rapport de l’IFC.

Étonnement, il est plus facile de démarrer une entreprise en Géorgie (5e), en Macédoine (6e) et en Biélorussie (7e) qu’aux États-Unis et qu’en Irlande, lesquels arrivent en huitième et neuvième place. L’île Maurice, un petit pays de 1,3 million d’habitants situé dans l’océan Indien à l’est de Madagascar, arrive au dixième rang.

Pour cette analyse, l’IFC s’est basée sur toutes les procédures requises afin de démarrer une entreprise à l’étranger, comme la facilité d’obtenir les licences, les permis et autres documents nécessaires.

Pour la méthodologie complète, veuillez consulter le site de l’IFC

Pour consulter toutes les données

L’édition 2011 sera disponible le jeudi 4 novembre 2010.

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