Composter à la grandeur du Québec

Publié le 07/10/2010 à 15:38, mis à jour le 07/10/2010 à 15:37

Composter à la grandeur du Québec

Publié le 07/10/2010 à 15:38, mis à jour le 07/10/2010 à 15:37

Par Didier Bert

Récupérer les déchets végétaux des épiceries et les faire composter par des producteurs agricoles du Québec : l'idée, ingénieuse, semble simple à réaliser. Erreur ! Son promoteur, Michel Dufour, a dû vaincre de solides résistances avant de pouvoir commencer les activités d'AZN2, à Plessisville, en 2008.

Des résistances étonnantes, car le projet est avantageux sur les plans financier et environnemental. Les épiciers participants n'ont plus à débourser autant pour enfouir leurs déchets, qui peut coûter jusqu'à 125 $ la tonne dans certaines régions. Le service offert par AZN2, qui comprend la logistique et le contrôle de qualité, leur coûte de 75 à 90 $ la tonne. De leur côté, les agriculteurs obtiennent un fertilisant naturel pour leurs terres et gagnent 30 $ la tonne traitée.

AZN2 joue le rôle d'intermédiaire entre les épiciers et les producteurs. L'entreprise s'assure de la qualité du processus pour obtenir un bon compost. AZN2 forme le personnel des épiceries chargé de la mise au rebut des déchets végétaux. Les matières doivent être exemptes de contaminants pour les terres agricoles. L'entreprise se charge également de construire la structure de compostage à la ferme, tout en formant l'agriculteur à son utilisation.

Si l'initiative a été accueillie favorablement par les magasins, AZN2 a dû affronter le scepticisme des dirigeants des chaînes d'épicerie. " Dès qu'on montait dans la hiérarchie, la résistance montait elle aussi ", dit M. Dufour. L'économie générée par le compostage plutôt que l'enfouissement était jugée trop faible pour justifier le changement. L'entrepreneur n'a pas eu le choix : il a abaissé le coût de son service.

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