10 choses à savoir jeudi

Publié le 01/12/2016 à 08:50, mis à jour le 01/12/2016 à 10:36

10 choses à savoir jeudi

Publié le 01/12/2016 à 08:50, mis à jour le 01/12/2016 à 10:36

Par Yannick Clérouin

Point 1: Cette simple blague peut vous garantir une meilleure augmentation ou un meilleur salaire.

Bon jeudi! Voici 10 informations qui méritent votre attention en ce jeudi 1er décembre.

1-Comment une simple blague peut vous garantir une meilleure augmentation ou un meilleur salaire. Vous pensez qu'une négociation salariale est le pire moment pour faire une blague? Vous avez raison… jusqu'à un certain point. Todd Thorsteinson, docteur en psychologie à l'Université d'Idaho, a démontré qu'un type de blague peut en réalité vous assurer un meilleur salaire. Il appelle ça «l'effet d'ancrage». L'explication se trouve dans un article de Lifehacker. Lors d'une discussion salariale, tout est une question de palier de négociation: si votre demande initiale est trop basse, l'offre finale risque d'être en deçà de vos attentes. Alors que si votre demande est plus haute, l'augmentation en bout de ligne pourrait dépasser vos espérances. C'est là que votre blague entre en jeu. Les employés qui lâchent sur le ton de l'humour un chiffre délibérément trop élevé obtiendraient un meilleur salaire que la moyenne d'après le professeur. Les participants à l'expérience qui ont plaisanté en demandant 100.000 $US pour un job, ou en prétendant en rigolant que leur salaire précédent était à 6 chiffres, ont en effet reçu une offre moyenne de 35385 $US, soit 3000 $US de plus que le reste du groupe test! «Faire une blague sur des attentes salariales improbables pourrait être un moyen relativement facile pour les postulants d'établir un point d'ancrage élevé tout en limitant les réactions négatives de l'employeur», conclut Thorsteinson. À garder en tête pour votre prochaine négociation!

2-Une start-up de spéculation immobilière vient de franchir la barre du milliard de dollars de valeur. La crise financière de 2008 provoquée par les excès de l’immobilier? C’est oublié. Voilà du moins ce qu’on pourrait se dire en apprenant que Opendoor Labs, de San Francisco, est la dernière jeune pousse de la Silicon Valley à devenir une unicorn, soit une start-up dont la valeur atteint le milliard de dollars. Bloomberg nous apprend que Opendoor a recueilli 210M$US auprès d’investisseurs afin de financer son expansion dans 10 villes américaines. Que fait Opendoor au juste? On pourrait dire de la spéculation immobilière. Elle achète des maisons en payant comptant et les revend à un prix plus élevé, parfois après avoir réalisé des réparations mineures. Un modèle d’entreprise plutôt inhabituel à la Silicon Valley, car les entreprises actives dans le secteur immobilier ont traditionnellement mis l’accent sur la création de logiciels permettant de mettre en relation acheteurs et vendeurs de maisons. Dans le cas présent, Opendoor prend le risque d’être propriétaire, espérant réaliser un bénéfice à la vente. Nous allons suivre cette start-up de près, mais l’aspect spéculatif de ses activités a de quoi soulever certaines interrogations.

3-Nestlé a trouvé le moyen de réduire la quantité de sucre dans le chocolat sans changer le goût. Et on ne parle pas d'une quantité infinitésimale de sucre, mais bien de 40%! Selon le Guardian, la compagnie suisse qui produit les fameux Kit Kat et Aeros explique qu'elle est parvenue à cette réduction «en structurant le sucre différemment». Comme ce nouveau procédé permet au sucre de se dissoudre beaucoup plus rapidement dans la bouche, notre sens gustatif est incapable de percevoir une différence quand on en utilise moins. Nestlé songe évidemment à déposer un brevet pour cette découverte scientifique qui permettrait de considérablement diminuer la quantité de sucre dans les aliments. Quand on sait les problèmes de santé causés par la surconsommation de sucre et la pression des lobbies et de l'opinion publique pour appeler à leur diminution, cette découverte pourrait être cruciale aussi bien pour le bien être des consommateurs que pour le chiffre d'affaires des fabricants. Nestlé a annoncé que son sucre à dissolution rapide serait incorporé dans ses produits à partir de 2018.

4-Les employeurs québécois parmi les plus confiants au pays. C’est ce qui ressort d’un sondage annuel de l’agence de recrutement Hays Canada auprès de 4000 employeurs et travailleurs canadiens. Les répondants de Colombie-Britannique (40 %) et du Québec (39 %) sont plus nombreux à prévoir une croissance de l’économie canadienne en 2017. Mais cet optimisme vient avec un certain conservatisme, et ce, d’un océan à l’autre: les deux tiers des employeurs du pays prévoient une croissance de leur chiffre d’affaires l’an prochain, mais leur objectif sera d’assurer la stabilité et d’éviter les risques. Autre opinion généralement répandue: il manque de travailleurs qualifiés au pays, tandis que ceux qui sont présentement en entreprise sont sous-rémunérés. Un bon moment pour renégocier votre salaire?

5- 2+2 = alerte! Les jeunes Canadiens sont des cancres en maths et en sciences et c'est un risque pour l'économie. L’International Study Center du Boston College classe le Canada au 29e rang international pour les résultats en mathématiques de ses élèves de 5e année du primaire (4th grade), ce qui est loin derrière Singapour (1er), Hong Kong (2e), la Corée (3e) et même les États-Unis (14e). En science, le Canada arrive 23e (les États-Unis sont dixièmes). Pour l’analyste canadien en télécommuncations Mark Goldberg, il y a matière à inquiétude. «C’est un signal d’alarme pour un pays qui veut être un leader de l’économie numérique à venir», écrit-il, se faisant le supporter de programmes accélérant le branchement des écoles à Internet. Améliorer un accès aux nouvelles technologies aiderait les jeunes à mieux performer. «Assurons-nous que nos jeunes peuvent effectuer des calculs sans compter sur leurs doigts.»

6-Décembre s'amorce dans le rouge pour les indices boursiers américains. Wall Street se dirige en effet vers une légère baisse à l'ouverture, les indices reculant de 0,06% à 0,21% dans les négociations précédant l'ouverture officielle, au lendemain de la décision des pays membres de l'OPEP de réduire leur production et avant la publication d'une série de données économiques. Lisez notre revue de marché complète.

7-Près du quart des Américains participent à l’«économie des petits boulots». Et 16 millions d’entre eux l’estiment essentielle pour boucler leurs fins de mois. Une récente étude du Pew Research Center met en lumière la popularité de la gig economy chez nos voisins du sud, où il y a de plus en plus de gens qui cumulent les petits boulots ou qui font des affaires en ligne. C’est un effet du virage numérique de l’économie, note l’organisme, puisque ces personnes passent par deux types de plateformes en ligne. Soit ils offrent temps et effort physique, soit ils offrent biens ou produits. Détail important: ce sont surtout les moins de 30 ans qui participent à cette nouvelle forme d’économie, qui est jugée précaire par plusieurs experts. «D’une part, une majorité d’Américains estime que ce sont des bons boulots pour ceux qui souhaitent un horaire flexible. Par contre, 20% (des répondants) trouvent qu’ils imposent un risque financier plus grand sur les travailleurs, qui laissent les entreprises prendre avantage de cette situation.»

8-Il y a peu d’aliments aussi emblématiques que le Big Mac de Mc’Donalds. Pour souligner le décès du créateur du célèbre sandwich, Jim Delligatti, le Wall Street Journal relate son histoire de façon on ne peut plus savoureuse. Comme le Big Mac constitue une des inventions les plus marquantes de la cuisine américaine et qu’il a alimenté un grand succès d’affaires, il vaut la peine de se rappeler son parcours. Et c’est ce que cette vidéo fait à merveille.

9-À l’agenda jeudi, l'Équipe Spectra tient une conférence de presse pour une annonce concernant le Métropolis. (11h30, Métropolis, 59, rue Sainte-Catherine Est). Le ministre québécois de l'Agriculture, Pierre Paradis, prononce une allocution dans le cadre du congrès général de l'Union des producteurs agricoles(11h30, Centre des congrès de Québec). Le président de l'Union des municipalités du Québec et maire de Sherbrooke, Bernard Sévigny, tient un point de presse dans le cadre d'un colloque sur l'avenir du transport aérien en région(12h15, Centre des congrès et d'expositions de Lévis). Par ailleurs, les banques CIBC(Tor., CM), TD(Tor., TD) et Canadian Western Bank(Tor., CWB) ont dévoilé leurs résultats du quatrième trimestre.

10-Pour souligner le lancement d’une campagne de sociofinancement, JetPack Aviation a réalisé une démonstration à couper le souffle à Long Beach, en Californie il y a deux jours. Les cofondateurs de l’entreprise américaine, David Mayman et Nelson Tyler, ont réalisé des manoeuvres spectaculaires dans les airs grâce au premier appareil de l’entreprise, le JB10, muni de deux moteurs jumeaux et capable d’atteindre une altitude de 10000 pieds. Les deux partenaires travaillent depuis plus d’une décennie à révolutionner l’univers des vols personnels. Ils affirment que le JetPack est aujourd’hui plus près de la réalité que jamais. La campagne de financement social vise à permettre au grand public de devenir pionnier de l’aviation en prenant une participation dans l’entreprise. Un investissement minimum de 199$US est requis. L’entreprise compte pour l’heure seulement 28 nouveaux investisseurs. Révolutionnaire, le JetPack, aucun doute. Mais un investissement dans l’entreprise décollera-t-il vraiment? À chacun de faire une analyse approfondie du potentiel de ce nouveau mode de transport.



Sources: Les Affaires, communiqués, PC, Wall Street Journal,

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