Questionné par LesAffaires.com sur tous ses déboires, Anthony Nguyen a peu d’explications à fournir. «Quand ça va mal, ça va mal, c’est tout!» dit-il.
Selon lui, ses problèmes ont véritablement commencé quand son projet de la rue Saint-Hubert s’est effondré. «Les assurances ne payaient pas, et tout le monde a commencé à paniquer», dit-il. Il blâme particulièrement deux de ses financiers qui ont rappelé leurs prêts de construction à l’époque: le gynécologue George Hager et la Corporation de prêts hypothécaires Ace, en partie détenue par le député libéral fédéral Irwin Cotler. «Une gang de fous!» selon lui.
En fait, selon les registres fonciers, les problèmes semblent plutôt avoir commencé en 2009, quand Revenu Québec a enregistré une hypothèque légale de 86 129 $ sur des propriétés personnelles d’Anthony Nguyen, rues Berri et Saint-Denis.
Quant aux problèmes qu’il a connus dans le Vieux-Montréal, il refuse d’en parler: «Ce n’est pas de vos affaires, dit-il. Il y a eu un sinistre.»
Aujourd’hui, Anthony Nguyen se bat en cour pour éviter de rembourser George Haber. Son avocat, Éric De Louya, plaide qu’il n’a pas à rembourser le prêteur, puisque PLKJ lui aurait construit une maison en échange du soi-disant prêt, ce que George Haber nie en cour.
Projet sinistré