Immobilier: le marché du luxe résiste au ralentissement au Québec

Publié le 28/01/2014 à 10:00

Immobilier: le marché du luxe résiste au ralentissement au Québec

Publié le 28/01/2014 à 10:00

Par lesaffaires.com

Photo: Re/Max

S’il y a eu un ralentissement immobilier notable au Québec en 2013, il a peu touché le créneau des maisons de prestige.

Selon un rapport sur les maisons de luxe publié par le courtier Re/Max, les ventes de maisons évaluées à plus de 500 000$ ont atteint un nouveau sommet l’an dernier à Québec.

Il y a eu 204 propriétés de 500 000$ et plus qui ont changé de main dans la Capitale Nationale l’an dernier, comparativement à 196 en 2012, soit une augmentation de 4%.

Selon Re/Max, les acheteurs de maisons de prestige de la région de Québec «continuent de profiter de la sélection et des prix favorables compte tenu des conditions du marché qui demeurent à leur avantage et de la faiblesse historique des taux d’intérêt».

Même si le rapport n'en fait pas mention, les acheteurs types de maisons de prestige ont aussi profité de la remontée des Bourses au cours des dernières années pour accroître leur patrimoine.

Le secteur Sainte-Foy/Sillery/Cap-Rouge a été le plus prisé des acheteurs de propriétés de luxe dans la région de Québec. En revanche, les propriétés riveraines et situées sur des terrains de grande superficie en périphérie des villes ou dans des secteurs ruraux, qui constituent habituellement les secteurs les plus prestigieux de la ville de Québec, se sont vendues moins rapidement en 2013 en raison des prix plus élevés, indique l’étude.

Le marché de la copropriété a connu une légère progression dans la ville du maire Labeaume, contrairement au déclin observé dans le marché d'entrée et de moyenne gammes.

Re/Max observe par ailleurs que l’activité a considérablement ralenti pour les propriétés dont le prix est supérieur à 700 000$.

Le marché du luxe résiste à Montréal

Dans la grande région de Montréal, les ventes de maisons de plus d’un million de dollars ont reculé, mais elles se sont tout de même établies à un niveau historiquement élevé.

Il y a eu 405 transactions de plus d’un million de dollars l’an dernier à Montréal, comparativement à 436 l’année précédente, soit un repli de 7,1%. En 2011, le deuxième meilleur résultat de l’histoire pour les résidences de prestiges, il y avait eu 406 ventes.

Re/Max affirme que le marché du luxe demeure dynamique dans la métropole. «Les acheteurs se font nombreux et continuent de préconiser les placements immobiliers compte tenu du faible risque que comporte cette catégorie d’actif tangible.»

Le courtier souligne que les acheteurs locaux demeurent les locomotives de la demande pour les maisons de prestige.

Les quartiers réputés pour leurs résidences de prestige, Mont-Royal, Westmount, Outremont, Hampstead, Rosemont et Rosemère, sur la rive-nord, demeurent les plus recherchés. Le centre-ville de Montréal est le secteur le plus recherché par les acheteurs de copropriétés de luxe.

La vente la plus élevée enregistrée à Montréal en 2013 est une unité de copropriété du Ritz-Carlton, qui a été vendue à 9M$, suivie d’une copropriété de Westmount, cédée pour 4,5M$.

La résidence unifamiliale la plus dispendieuse a été vendue à Westmount pour 3,8M$. Évaluée à 19,5M$, l’inscription la plus élevée sur le marché est une immense demeure située au bord du Lac des Deux-Montagnes, à L’Île-Bizard.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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