Immobilier: papa, maman, j'ai besoin d'argent!

Publié le 04/05/2018 à 17:06

Immobilier: papa, maman, j'ai besoin d'argent!

Publié le 04/05/2018 à 17:06

Les hausses importantes des prix de propriétés depuis plus d’une décennie forcent de plus en plus de jeunes acheteurs de la génération du millénaire à demander l’aide de leurs parents pour financer l’achat de leur première propriété.

La situation serait devenue répandue dans plusieurs grands centres du pays où, comme à Montréal, le prix des propriétés atteint des sommets inégalés après des années de hausse ininterrompue, soutient une étude de Royal LePage.

En avril 2018, selon les dernières données de la Chambre immobilière du Grand Montréal (CIGM), le prix médian d’une maison unifamiliale sur l’île de Montréal –toutes villes confondues- s’élevait à 460 000$, en hausse de 6% par rapport à l’an dernier. Le prix médian d’un résidence en copropriété s’élevait lui à 294 500$, en hausse de 2% par rapport à avril 2017.

Cette forte augmentation des prix, combinée à de nouvelles mesures de protection adoptées par le gouvernement canadien ces dernières années, poussent un nombre de plus en plus élevé de milléniaux à demander l’aide financière de leurs parents afin de s’offrir le rêve de devenir propriétaire de leur résidence.

Des mises de fonds record

Selon Royal LePage, outre la difficulté de parvenir à s’affranchir de paiements hypothécaires élevés, le principal obstacle à l’acquisition d’une propriété pour cette génération d’acheteurs est le versement de la mise de fonds adéquate. À Montréal, par exemple, une mise de fonds de 20% sur l’achat d’une résidence unifamiliale type (prix médian de 460 000$) représentera la rondelette somme de 92 000$.

Dans les régions où la valeur des propriétés est plus élevée, telles que le Grand Vancouver et la grande région de Toronto, un même pourcentage de mise de fonds équivaut souvent à plus de 160 000 $. Pour ce même montant, un acheteur pourrait facilement s’acquitter de l’achat d’une maison à l’extérieur de principales zones métropolitaines du Québec, ou encore dans une ville comme Moncton, au Nouveau-Brunswick.

Dans les principales grandes villes du pays, «il est difficile pour cette génération d’acheter une propriété avec un salaire unique, observe Phil Soper, président et chef de la direction de Royal LePage. Faute de mieux, ou de pouvoir compter sur la contribution d’un conjoint, dit-il, plusieurs choisiront d’acheter avec la famille ou des amis.

Et, contrairement à ce que l’on pourrait croire, de telles demandes d’aides financières (sous forme de dons ou d’emprunts) formulées aux parents par les milléniaux ne causeraient pas d’émoi particulier. C’est qu’une fois l’âge de la retraite atteint, laisse entendre les auteurs de l’étude, les parents opteraient pour une propriété plus petite, leur offrant la souplesse financière de contribuer à la mise de fonds de leurs enfants.

Des prix fort variables

Au Canada, pour une même somme d’argent variant entre 325 000$ et 425 000$, un acheteur peut espérer s’offrir une propriété moyenne de 1269 pi2 en moyenne, comprenant 2,7 chambres à coucher et 1,8 salle de bains.

Il est par contre intéressant de voir combien l’offre peut varier d’une région à l’autre du pays. Par exemple, pour cette même fourchette de prix, un couple résidant du Grand Vancouver ne peut espérer plus qu’une résidence de 788 pi2, assortie de 1,5 chambre à coucher. À Toronto, en s’éloignant du centre, un acheteur pourra espérer un appartement un peu plus grand, soit de 856 pi2 en moyenne.

En comparaison, le Grand Montréal semble une aubaine. Pour entre 325 000$ et 425 000$, un acheteur peut espérer une superficie de 1 344 pi2, dont 2,9 chambres à coucher. L’an dernier à pareille date, le même montant d’argent permettait d’acquérir un espace de vie moyen de 1 468pi2, comprenant 3,1 chambres à coucher.

 

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