Investissement Québec: Marois défend la nomination de Jean-Claude Scraire

Publié le 04/07/2013 à 13:54, mis à jour le 04/07/2013 à 15:01

Investissement Québec: Marois défend la nomination de Jean-Claude Scraire

Publié le 04/07/2013 à 13:54, mis à jour le 04/07/2013 à 15:01

Jean-Claude Scraire

La première ministre Pauline Marois, en compagnie du ministre des Finances, Nicolas Marceau. Photo: Hugo Joncas.

La première ministre Pauline Marois défend la nomination de Jean-Claude Scraire au poste de président du conseil d’administration d’Investissement Québec le 3 juillet. Et ce, malgré sa relation d’affaires avec Vincent Lacroix, ancien pdg de Norbourg reconnu coupable d’une vaste fraude financière en 2009, et ses décisions controversées comme pdg de la Caisse de dépôt et placement du Québec.

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«Premièrement, l’investissement qui a été fait chez Norbourg n’a pas été fait sous M. Scraire, mais sous celui qui l’a suivi [Henri-Paul Rousseau]. Et par ailleurs, M. Scraire a effectivement eu un mandat de Norbourg avant que ne soit connue toute la situation qui a été par la suite dévoilée ; un mandat d’un an qui lui a permis de faire des recommandations sur la composition d’un conseil d’administration.»

Selon Pauline Marois, «M. Scraire a prouvé sa compétence à la tête de la Caisse de dépôt et placement». «Au moment où il y était, il a diversifié les investissements de la Caisse, augmenté les actifs de la Caisse et obtenu des taux de rendement parmi les meilleurs au Canada», dit-elle.

La première ministre ajoute que Jean-Claude Scraire viendra compléter «une équipe remarquable qui prend la relève, même si celle qui l’a précédée a très bien fait son travail».

Jean-Claude Scraire a dirigé la Caisse de 1995 à 2002. La Caisse a enregistré des rendements record sous son règne, mais il a quitté l’institution dans la controverse, après des investissements désastreux dans le marché de la mode à Montréal. Sous son règne, la Caisse a aussi participé au rachat de Vidéotron par Québecor, qui a causé des milliards de pertes. Il a aussi été largement critiqué pour la construction coûteuse du siège social de la Caisse et pour les pertes subies dans la chute des valeurs technologiques.

Il a ensuite accepté un contrat pour revoir la composition et le fonctionnement du conseil d’administration de Norbourg.

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