
[Photo : Michel Giroux, CSN]
Après avoir exclu le recours à une loi spéciale pour mettre fin à la grève dans l’industrie de la construction, le gouvernement Marois entrouve la porte à cette solution.
«S’il n’y pas eu de règlement dans deux semaines, un moment donné, il faudra poser des gestes plus drastiques. Mais honnêtement, ce n’est pas ce que nous souhaitons», a dit Mme Marois avant une réunion hebdomadaire du conseil des ministres mercredi.
Une loi spéciale «n’est pas dans les cartons» pour le moment. Le recours à une telle solution ne satisfait jamais les deux parties, a-t-elle ajouté. «Ce qui est satisfaisant, c’est que les gens règlent le conflit entre eux.»
Cette ouverture à une loi spéciale survient deux jours après que la ministre du Travail, Agnès Maltais, a fermé complètement la porte à cette option.
La ministre du Travail, Agnès Maltais, disait croire qu'il revient aux parties impliquées de s'entendre pour régler ce conflit.
«Aujourd'hui les gens travaillent, alors je suis contente. Laissons-les travailler. Je veux qu'ils arrivent au meilleur résultat possible», avait-elle dit.
Répercussions économiques