Le PLQ veut diminuer la consommation d'électricité des Québécois

Publié le 12/09/2022 à 10:26, mis à jour le 12/09/2022 à 11:30

Le PLQ veut diminuer la consommation d'électricité des Québécois

Publié le 12/09/2022 à 10:26, mis à jour le 12/09/2022 à 11:30

Par La Presse Canadienne

La cheffe libérale Dominique Anglade a tenu lundi matin une conférence de presse à Laval. (Photo: La Presse Canadienne)

Laval — Les Québécois devront réduire leur consommation d’électricité si le Parti libéral (PLQ) prend le pouvoir.

Le PLQ vise à réduire de 16 térawatts-heures la consommation au Québec pour ainsi lancer son projet d’hydrogène vert ÉCO.

«Tout le monde y mettra du sien, la grande majorité [de cette diminution de la consommation] se fera dans le domaine du bâtiment», a déclaré la cheffe libérale Dominique Anglade lundi, en laissant entendre qu’il y allait avoir une annonce mardi sur cet enjeu.

ÉCO est un vaste chantier de 100 milliards de dollars d’investissements publics et privés qui vise à produire de l’hydrogène avec l’hydro-électricité et des sources d’énergie renouvelable.

La production d’hydrogène nécessite beaucoup d’électricité: il faudra au total 100 térawatts-heures supplémentaires, produits avec de nouveaux parcs éoliens et solaires, mais pas de nouveaux barrages. 

Dans les 100 térawatts-heures, pas moins 16 térawatts-heures proviendraient donc de l’économie d’énergie des Québécois,

C’est l’équivalent de deux fois l’électricité produite par la centrale de la Romaine sur la Côte-Nord, a illustré la cheffe libérale Dominique Anglade en conférence de presse à Laval. Elle était de retour pour une deuxième journée consécutive dans Mille-Îles, une circonscription de Laval que le PLQ veut conserver.

Le PLQ peine à vendre ÉCO, ce projet complexe qui s’étale jusqu’en 2050 et qui est pourtant un des fondements de son programme électoral. 

Mme Anglade en parle à chacune de ses interventions, mais sans l’expliquer dans le détail. Lundi, elle a reconnu qu’elle doit poursuivre son travail de pédagogie.

ÉCO vise à produire de l’hydrogène par un procédé d’électrolyse avec l’hydro-électricité, ce qu’on appelle ainsi de «l’hydrogène vert», parce qu’il n’y a pas d’émissions de gaz à effet de serre (GES) dans le procédé de production.

L’hydrogène produit servira de carburant de remplacement dans le secteur des transports, afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) qui sont actuellement générés par la combustion du diesel, de l’essence, etc.   

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