Copenhague : les yeux rivés sur Barack Obama et la Chine

Publié le 25/11/2009 à 14:43

Copenhague : les yeux rivés sur Barack Obama et la Chine

Publié le 25/11/2009 à 14:43

Les attentes sont encore une fois élevées envers Barack Obama. Photo : Bloomberg

Le plus haut responsable des Nations unies sur le climat a salué la décision du président américain Barack Obama de se rendre dans quelques jours au sommet de Copenhague, ajoutant qu'il était essentiel que les Etats-Unis s'engagent sur un objectif précis de réduction de leurs émissions de gaz à effet de serre.

"Le monde compte beaucoup sur les Etats-Unis pour présenter un objectif de réduction des émissions", a déclaré Yvo de Boer, secrétaire exécutif de la convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques.

Les Etats-Unis devraient être le dernier pays industrialisé, sur une trentaine, à proposer un objectif chiffré de réduction de ses émissions pour le sommet de Copenhague organisé du 7 au 18 décembre. L'Union européenne s'est déjà engagée à réduire ses émissions de 20% d'ici 2020 par rapport à 1990, et le Japon de 25%, à condition que d'autres pays prennent des engagements similaires.

Le Congrès américain envisage de limiter les émissions de gaz à effet de serre (GES) des Etats-Unis entre 17% et 20% d'ici 2020 par rapport à 2005. Ce qui ne représente qu'une réduction de 4% par rapport à 1990, selon les experts.

Les parlementaires américains n'ayant pas achevé leurs travaux en vue de l'adoption d'un texte sur le changement climatique, la délégation américaine à Copenhague pourrait faute de mieux présenter un chiffre provisoire 17% par rapport à 2005.

Beijing veut des mesures contraignantes, mais…

De son côté, la Chine veut que des objectifs contraignants de réduction des émissions de gaz à effet de serre soient fixés aux pays développés mais pas à la Chine lors du sommet de Copenhague.

Lors d'une conférence de presse, un responsable chinois a jugé injuste que l'on exige de tous les pays de combattre le changement climatique, l'essentiel des dommages à l'environnement ayant été causés par les pays développés durant leur industrialisation au cours des 100 à 200 dernières années.

Le sommet de Copenhague (7-18 décembre) est censé déboucher sur un nouvel accord international pour lutter contre les émissions de gaz à effet de serre (GES) en remplacement du protocole de Kyoto, qui expire en 2012. Le but est de négocier des objectifs de réduction des émissions d'ici 2020 pour les pays industrialisés.

Mais il sera aussi demandé aux pays en développement d'apporter leur contribution en présentant des projets détaillés de réduction de leurs émissions. On ignore comment ces initiatives seraient présentées dans l'accord final et si les pays en développement auraient l'obligation de les mettre en oeuvre.

La Chine, comme d'autres pays en développement, veut conserver le cadre du protocole de Kyoto, qui engage 37 pays riches à réduire leurs émissions de GES, mais n'impose pas d'objectifs contraignants aux pays en développement.

La Chine, qui est désormais le plus gros émetteur de GES, a promis de réduire sa consommation énergétique par unité de PIB de 20% entre 2005 et 2010, et a annoncé que les énergies renouvelables comme le solaire et l'éolien fourniront 15% de ses besoins en 2020. Mais Pékin refuse toute limitation contraignante de ses émissions.

 
Selon Associated Press

 

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