L'aérospatial reprend tranquillement son envol

Publié le 28/10/2021 à 15:59

L'aérospatial reprend tranquillement son envol

Publié le 28/10/2021 à 15:59

Par Camille Robillard

L’adoption par les États de mesures sanitaires pour contrer la crise de la COVID-19, telles que la fermeture des frontières, les confinements et la diminution des vols aériens, a particulièrement affecté le secteur de l’aérospatial. Selon les pronostics de l’Association du transport aérien international (IATA), il faudra attendre 2023 afin d’atteindre à nouveau le nombre de passagers de l’année 2019. 
En 2019, selon Aéro Montréal, l’industrie aérien comptait 43 400 emplois. Avec le contrecoup de la pandémie, ce chiffe a diminué à 36 100 en 2020. Au cours de cette même année, le PIB réel du volet fabrication de l’industrie a diminué son activité de 15,1%. Il s’agit d’une baisse presque trois fois plus importante que celle subie par l’économie du Québec (-5,3%). Alors que cette dernière a regagner le terrain perdu depuis la pandémie, la fabrication de produits aérospatiaux et de leurs pièces demeure encore bien au deçà du niveau atteint en février 2020. 
En comparant le choc actuel avec celui des événements du 11 septembre et la récession de 2008-2009, Joëlle Noreau, économiste principale chez Desjardins, note deux observations. Alors que le contexte des premiers mois du printemps 2020 a engendré une baisse plus importante du PIB que les deux événements nommés précédemment, le secteur de la fabrication de produits aérospatiaux et de leurs pièces a remonté sa pente plus rapidement après 16 mois. 
Selon l’IATA, qui représente près de 290 compagnies aériennes dans 120 pays, le niveau de passagers devrait atteindre 88% de celui établi avant la pandémie en 2022. Ce pourcentage s’élèverait à 105% en 2023. 

L’adoption par les États de mesures sanitaires pour contrer la crise de la COVID-19, telles que la fermeture des frontières, les confinements et la diminution des vols aériens, a particulièrement affecté le secteur de l’aérospatial. Selon les pronostics de l’Association du transport aérien international (IATA), il faudra attendre 2023 afin d’atteindre à nouveau le nombre de passagers de l’année 2019. 

En 2019, selon Aéro Montréal, l’industrie aérien comptait 43 400 emplois. Avec le contrecoup de la pandémie, ce chiffe a diminué à 36 100 en 2020. Au cours de cette même année, le PIB réel du volet fabrication de l’industrie a diminué son activité de 15,1%. Il s’agit d’une baisse presque trois fois plus importante que celle subie par l’économie du Québec (-5,3%). Alors que cette dernière a regagner le terrain perdu depuis la pandémie, la fabrication de produits aérospatiaux et de leurs pièces demeure encore bien au deçà du niveau atteint en février 2020. 

En comparant le choc actuel avec celui des événements du 11 septembre et la récession de 2008-2009, Joëlle Noreau, économiste principale chez Desjardins, note deux observations. Alors que le contexte des premiers mois du printemps 2020 a engendré une baisse plus importante du PIB que les deux événements nommés précédemment, le secteur de la fabrication de produits aérospatiaux et de leurs pièces a remonté sa pente plus rapidement après 16 mois. 

Selon l’IATA, qui représente près de 290 compagnies aériennes dans 120 pays, le niveau de passagers devrait atteindre 88% de celui établi avant la pandémie en 2022. Ce pourcentage s’élèverait à 105% en 2023. 

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