OPEP : la production stabilisée?

Publié le 09/09/2008 à 00:00

OPEP : la production stabilisée?

Publié le 09/09/2008 à 00:00

Par La Presse Canadienne

L'Arabie Saoudite représentant environ un tiers de la production de l'OPEP, sa position est souvent adoptée lors des réunions ministérielles, que ce soit pour augmenter, stabiliser ou réduire la production de pétrole brut. Par conséquent, les commentaires du ministre du Pétrole Ali Naimi permettent de penser que les ministres opteront pour le statu quo.

Depuis qu'il a atteint 147,27 dollar, son niveau record à ce jour, le 11 juillet dernier, le baril de brut a cédé plus de 40 dollars, soit environ 27%.

Hier, la Libye et l'Iran, deux pays membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), ont affirmé que l'offre de pétrole brut est trop élevée sur les marchés mondiaux.

Toutefois, le ministre de l'Energie des Emirats arabes unis (EAU), Mohammed Bin Dhaen al-Hamli, a déclaré que la politique de l'OPEP visant à garder le marché mondial "bien approvisionné" n'avait pas changé.

M. al-Hamli a ajouté à l'agence de nouvelles des EAU, que les réserves de pétrole dans les pays consommateurs étaient à des niveaux normaux. Selon le ministre, la chute récente des cours du carburant démontre que "les prix s'étaient trop élevés trop rapidement".

L'Iran, le deuxième plus important producteur de l'OPEP, est l'un des plus chauds partisans d'un ralentissement de la production. "Le marché est trop approvisionné", a dit le ministre du Pétrole, Gholam Hossein Nozari.

Le président de la Compagnie nationale libyenne de pétrole, Shokri Ghanem, partage cette opinion. Il a déclaré que les pays membres qui produisent au-delà de leur quota devraient être rappelés à l'ordre. "Il y a beaucoup de pétrole sur les marchés. L'offre est plus élevée que la demande", a-t-il dit.

L'Arabie Saoudite a augmenté sa production de 250 000 barils par jour à la demande de plusieurs pays occidentaux, dont les Etats-Unis.

Selon l'OPEP, la hausse des cours du pétrole au début de l'été est attribuable à la spéculation et à la faiblesse du dollar américain. Mais depuis juillet, la devise américaine s'est ressaisie, l'économie mondiale a ralenti et l'appétit des investisseurs pour les ressources naturelles s'est amoindri. Les cours se sont transigés lundi aussi bas que 104,85 $ US le baril à la Bourse des matières premières de New York.

L'Iran demande une réduction de près de 30,5 millions de barils par jour. Le ministre du pétrole du Venezuela, Rafael Ramirez, a pour sa part demandé que le prix ne descende pas en-dessous de la barre des 100 $ le baril.


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