Jobboom et Réseau Contact : Quebecor cherche avant tout à tester le marché

Publié le 18/12/2009 à 11:40

Jobboom et Réseau Contact : Quebecor cherche avant tout à tester le marché

Publié le 18/12/2009 à 11:40

Quebecor n'exclut pas de garder Jobboom et Réseau Contact. Photo : Bloomberg

En mettant en vente le Groupe Jobboom et le Réseaucontact.ca, Quebecor cherche surtout à tester le marché au moment où ces deux entreprises ont atteint le sommet de leur valeur, a confié la direction à LesAffaires.com, confirmant du coup nos informations d'hier.

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«La vente pure et simple fait effectivement partie des options sur la table, a confirmé Isabelle Dessureault, vice-présidente, Affaires publiques, de Quebecor Media. Mais il ne s’agit pas de la seule possibilité.»

Jointe au téléphone, Mme Dessureault a expliqué que Jobboom et Réseau Contact constituaient toutes deux des marques fortes et rentables de la famille de Sun Media. Et que dans ce contexte, Quebecor se montrait disposée à s’associer à un partenaire pour continuer de gérer ces entités, ou encore à les vendre advenant que le marché se montre réceptif.

L’existence de joueurs d’importance au Canada anglais, et la difficulté que connaît Quebecor de s’y tailler une place avec Jobboom, sont des faits que ne nient pas Mme Dessureault. «Mais ce n’a pas été le facteur déclencheur, précise-t-elle. Les entreprises les plus avisées se départissent habituellement de leurs propriétés au moment où elles sont au plus haut de leur valeur sur le marché. Voilà simplement ce que Quebecor tente de faire.»

«Un success story»

Cela dit, advenant que l’entreprise ne parvienne pas à trouver preneur à ses conditions, la vice-présidente de Quebecor Media soutient que l’entreprise sera tout à fait disposée à continuer d’investir dans ses propriétés afin de leur permettre de poursuivre leur croissance. «Car on ne s’en cache pas, dit-elle. Le Groupe Jobboom est un success story. Il en va de même de Réseau contact. Les deux sont rentables. On veut continuer d’investir et de les faire grandir. On ne peut donc parler de délestage.»

Les différentes déclinaisons de Jobboom, que sont le portail de recrutement, la maison d’édition (ex-édition Ma Carrière) et le magazine gratuit du même nom sont offertes d’un seul bloc. Mais Mme Dessureault admet qu’un preneur, une maison d’édition ou un portail de recherche d’emploi par exemple, puisse s’intéresser qu’à une seule activité du groupe. «Toutes les options sont possibles.»

Cette dernière refuse de dévoiler la somme que Quebecor estime pouvoir tirer de la vente de ces deux entreprises. Elle refuse également de parler du délai que se donne Quebecor pour tâter le pouls du marché.

 

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