(Photo: Graham Hughes pour La Presse canadienne)
Après les respirateurs artificiels destinés à des patients infectés à la COVID-19, CAE (CAE) se tourne maintenant vers l’assemblage d’assainisseurs d’air, ce qui devrait permettre à la multinationale de rappeler bon nombre de ses quelque 180 employés mis à pied le mois dernier.
Le spécialiste québécois des simulateurs de vol et de la formation de pilotes a conclu une entente avec l’entreprise américaine The Pyure Company — établie en Floride, mais dirigée depuis Montréal par son chef de la direction Jean-François Huc — afin de produire 55 000 unités au cours de la prochaine année.
CAE s’affaire actuellement, dans ses installations situées dans l’arrondissement montréalais de Saint-Laurent, à terminer le contrat d’une valeur de 282 millions $ décroché l’an dernier auprès d’Ottawa pour 10 000 respirateurs artificiels.
Quelque 500 de ses employés étaient affectés à ce projet.
CAE n’a pas échappé aux turbulences provoquées par la pandémie de COVID-19, qui a paralysé l’aviation commerciale, l’un de ses principaux secteurs d’activité.
En août dernier, la multinationale de 10 000 employés dans 35 pays avait annoncé le licenciement de 350 de ses salariés, dont 200 au Québec.
Pyure affirme que sa technologie ne se limite pas uniquement à la quantité d’air aspirée par chacune de ses unités, qui génèrent des rayons afin d’assainir l’environnement extérieur.
L’entreprise précise que ses assainisseurs sont particulièrement utilisés par des écoles, des hôpitaux et des centres de soins pour aînés aux États-Unis. Elle espère que son partenariat avec CAE lui permettra d’écouler ses produits dans le marché canadien, particulièrement au Québec.
